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Au sommaire de cette édition : La Russie entend exporter les produits d'élevage Internet pour les

Au sommaire de cette édition :

La Russie entend exporter les produits d'élevage

Internet pour les pauvres

La culture russe à Jéricho

Les cyberattaques dans les conflits interethniques

 

La Russie entend exporter les produits d'élevage

La Russie, gros exportateur mondial de blé, engage les livraisons de produits d'élevage au marché mondial, a déclaré le premier vice-président du gouvernement russe au congrès de l'Union agro-industrielle de Russie.

La Russie exporte déjà la viande de renne en Europe. Il est prévu de vendre la viande de dinde russe aux pays du Proche-Orient.

La Russie parvient à satisfaire ses besoins et à s'intégrer au marché mondial. Aujourd'hui les bonnes intentions débouchent sur les démarches concrètes, dit le  député de la Douma d'Etat Victor Semenov, ex-ministre de l'agriculture.                             

Nous sommes à même de satisfaire les besoins du pays en vivres. Cela concerne, notamment, la demande croissante de poulet. Il sera possible dans trois à quatre ans de satisfaire les besoins en viande de dinde. Nous exportons déjà les matières premières agricoles, par exemple le blé, et nous sommes prêts à exporter la viande de poulet et en perspective - celle de dinde. Or, il n'existe pas pour le moment de production industrielle de la viande de dinde.  

Les fermes de dindes seront développées prochainement à l'échelle industrielle. En ce qui concerne le poulet et la viande de porc, les importations seront remplacées d'ici 2013, assure la ministre de l'agriculture Elena Skrynnik.

La Russie a des avantages dans l'élevage de rennes pour des raisons climatiques et historiques. D'aucuns craignent manger la viande de renne mais elle est délicieuse, dit Victor Semenov :                                    

Nous devons réguler la population de rennes dans le Grand Nord. C'est la viande écologique assez chère que nous devons exporter.

Pour se développer et être compétitif le secteur agraire a besoin de concours financier. Pour le moment le soutien d'Etat en Russie et en Occident est incomparable. Les dotations annuelles à l'agriculture dépassent 80 milliards de dollars aux Etats-Unis et 140 dans les pays de UE contre un peu plus de 10 milliards de dollars en Russie.

Internet pour les pauvres

La Russie introduit le tarif social pour l'accès à Internet. Ainsi, le Réseau devient accessible tant pour Moscou et St Petersbourg que pour les régions éloignées.

Le ministre russe de la communication et des médias Igor Chtchegolev l'a déclaré en s'entretenant avec le premier ministre Vladimir Poutine. On ne saurait que saluer l'idée d'étendre l'éventail d'utilisateurs en baissant les prix des services des fournisseurs d'accès.  Dans certaines régions Internet est inaccessible pour la plupart des habitants. La compagnie « Sviazinvest » a adopté la décision d'introduire un tarif social, a dit Igor Chtchegolev en s'entretenant avec Vladimir Poutine.    

Fixé pour l'accès de vitesse réduite, il permettra, néanmoins, de profiter des services publics, essentiellement sur les sites contenant des textes.

Le tarif social est sans doute nécessaire en Russie vu le développement des services publics par le biais des canaux électroniques. Il sera beaucoup plus simple d'obtenir des documents dans tels ou tels départements. Le site http://www.gosuslugi.ru/ offre dès aujourd'hui la possibilité d'enregistrer un passeport pour se rendre à l'étranger, de recourir aux données du cadastre, etc. Près de 100 mille personnes sont enregistrées actuellement sur le site.  Or, il faut rendre Internet accessible pour la majorité des habitants et populariser les services publics sur Internet, en particulier, parmi les personnes d'un âge avancé. 

Internet à bas prix n'est que le premier pas dans cette voie. Il faut réunir les conditions pour instruire les utilisateurs. Les cours d'informatique pour les retraités et les démunis sont engagés en province. Or, Internet social, les cours d'informatique dans les régions ne suffisent pas, estiment les experts. Il faut lancer la production de notebooks bon marché grand écran et clavier pour les retraités ce qui contribuera à populariser Internet dans les régions et à le rendre plus efficace.

La culture russe à Jéricho

Le Centre culturel russe sera ouvert cette année à Jéricho, ville des plus anciennes au monde. Le centre sera fondé sur la terre appartenant historiquement à la Russie. Le maire de Jéricho l'a restituée officiellement à la Russie.

Jéricho située sur le territoire de l'Autorité palestinienne est connue depuis l'époque biblique. La ville a été mentionnée pour la première fois au 15ème siècle d'av. J-C.

L'histoire de la présence permanente de la Russie sur cette terre remonte à la fin du 19ème siècle lorsque la Société orthodoxe impériale palestinienne formée en vertu du décret du tsar russe Alexandre III a engagé ses activités au Proche-Orient. Des dizaines d'églises et de monastères russes ont été construits sur les territoires palestiniens, des écoles, des hôpitaux, des centres cultures et scientifiques ont été ouverts grâce aux efforts de la Société orthodoxe impériale.

La Russie avait avant la révolution de 1917 des lots de terre sur les territoires palestiniens. Après le coup d'Etat le gouvernement du pays des Soviets ne parvient pas à entretenir la propriété en Palestine et est contraint de la vendre quasi gratuitement.

Le président de la Cour des comptes de la Fédération de Russie Serguei Stepachine a été élu en 2007 chef de la Société orthodoxe impériale palestinienne. La Russie a réussi pendant trois ans une partie de sa propriété sur la Terre sainte. Trois terrains à Jéricho ont été restitués à la Russie début 2009.

Le Centre culturel russe comprendra un vaste parc, un musée, une petite église, un hôtel pour les touristes et les pèlerins. L'ensemble de musées sera ouvert le 10 octobre 2010 quant Jéricho célèbrera son anniversaire.

Les cyberattaques dans les conflits interethniques

Les sites des structures publiques et les médias kirghiz font l'objet des cyberattaques, composante de la guerre informationnelle, constatent les experts russes.

Une demande étant adressée depuis des millions d'ordinateurs dans les domaines kirghiz kg., les serveurs sont surchargés et les utilisateurs - privés d'accès à l'information officielle, a déclaré à notre correspondant le directeur général de l'agence russe des technologies de reconnaissance R-Techno Roman Romatchev. Il est impossible de préciser d'où sont attaqués les serveurs, a souligné Romatchev.

Les cyberattaques font partie intégrante de la guerre informationnelle. C'est là l'un des moyens bien simple de brouiller l'information de l'adversaire. Ce procédé est souvent utilisé pendant le scrutin. Il suffit parfois de dépenser 100 dollars pour engager des cyberattaques en brouillant une dizaine voire une centaine de sites. 

La guerre informationnelle n'a pas commencé, affirment l'analyste russe Andrei Massalovitch, chef du département de la reconnaissance concurrentielle Dialogue-Naouka. A son avis, les attaques seront poursuivies contre les pays qui essayeront de régler le conflit interethnique en Kirghizie. Au micro Andrei Massalovitch :

Quiconque introduit aujourd'hui les troupes, sera perdant car il fera l'objet d'une attaque informationnelle.

Les cyberattaques constituent une composante inaliénable des conflits armés. Il convient d'évoquer l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud en août 2008. En plus d'employer l'artillerie lourde, la partie géorgienne a déchaîné une guerre informationnelle ayant bloqué entièrement son segment du Réseau pour empêcher d'apprendre la vérité sur le contenu du conflit au Caucase.

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