L’amiral Horatio Nelson : un rat frit pour le commandant naval

L’amiral Horatio Nelson : un rat frit pour le commandant naval
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Le commandant naval anglais l’amiral Horatio Nelson devenu célèbre pendant les guerres contre Napoléon est en premier lieu militaire qui prédétermine, néanmoins, pour une large part la politique de l’Europe.

Le commandant naval anglais l’amiral Horatio Nelson devenu célèbre pendant les guerres contre Napoléon est en premier lieu militaire qui prédétermine, néanmoins, pour une large part la politique de l’Europe. Les bâtiments de guerre britanniques qu’il commande sapent les projets de Napoléon Bonaparte.

La dernière grande victoire de Nelson qu’il remporte le 21 octobre 1805 près du cap Trafalgar confirme la domination de la Bretagne dans la mer. A en croire Andrew Caldwell, auteur du livre « Leurs derniers repas », le dernier mets que mange Nelson avant sa mort est une soupe de céleri au fromage de Stilton. Le commandant naval gagne ce jour la bataille du Trafalgar : les Britanniques écrasent la flotte des Français et des Espagnols. Or, l’amiral est tué par un tireur de précision français. Le corps de l’amiral expédié à Londres dans un tonneau de brandy est gardé 24 heures sur 24.

Nelson est modéré en nourriture et ne se permet que très rarement un peu de vin. Il prend essentiellement des légumes, du lait et de l’eau. Nelson renonce à l’aube de sa carrière au sel convaincu qu’il provoque le sorbut.

Nelson se lève à 4-5 heures du matin, ne prend jamais son déjeuner après six heures et toujours avec un ou deux enseignes.

A la différence de plusieurs autres amiraux, Nelson est économe et ne se plaint jamais d’un approvisionnement insuffisant. Il comprend parfaitement que l’aptitude au combat dépend de la santé des matelots. L’amiral se soucie des vivres pour son escadre pour que ses équipes mangent une nourriture saine.

Il convient de noter qu’à l’époque de Nelson les amiraux britanniques attribuent une grande importance à l’approvisionnement des navires en nourriture et en boissons. Les repas sont est simples mais réguliers. La ration est la même qu’à bord des navires marchands : viande de bœuf ou de porc salée, biscottes, farine d’avoine, pois secs, beurre, graisse de reins, fromage et morue salée. Souvent la qualité de la nourriture laisse à désirer. Les marins parviennent à diversifier leur menu dans les ports en mangeant des légumes et des fruits frais et parfois de la viande fraîche d’animaux domestiques.

Des boissons alcooliques font partie de la ration quotidienne des marins. Il est permis officiellement de boire un gallon de bière remplacé pendant les campagnes prolongées par un demi-litre d’alcool fort avec du jus de citron ou de lime.

Lorsque l’amiral fête ses quarante ans, sa compagne romantique Emma Hamilton, épouse de l’ambassadeur de Grande-Bretagne auprès du roi napolitain, donne un bal grandiose avec la participation de près de deux mille invités. Les mets faits en forme de bâtiments de l’escadre de Nelson, des bouteilles avec du vin sont servis sur des affûts en miniature et on voit sur toutes les assiettes les initiales d’Horatio Nelson.

Le vice-amiral Nelson fête sept ans après son dernier anniversaire. Le commandant est de mauvaise humeur n’ayant pas réussi à remporter la victoire sur la flotte française mais pour ne pas offenser ses subalternes, il les invite chez lui à bord de « Victory ». Tous les dirigeants de drapeau et quinze capitaines assistent au repas. Lorsque Nelson se met à table, la procession avec à sa tête le capitaine de « Victory » entre dans le salon. Il tient sur un plateau l’immense rat rôti avec une petite copie du drapeau français entre les dents. On fait allusion à la jeunesse de Nelson quand il a souvent faim et fait rôtir la nuit des rats attrapés dans la cale. Le commandant naval est ravi. Le cadeau partagé entre les invités est avalé en quelques minutes.

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