Le safran, « l’or rouge » marocain, pour la Russie

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Le safran, « l’or rouge » marocain, pour la Russie - Sputnik Afrique
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Invités par la société publique Maroc-export et la Fédération interprofessionnelle

Invités par la société publique Maroc-export et la Fédération interprofessionnelle de production et d’exportation des Fruits et Légumes (FIFEL) des dealers et des journalistes russes ont visité le 10-e Salon international Professionnel de la filière fruits et légumes – FIFEL-2012, qui se déroule annuellement à Agadir, une ville au sud du Maroc. Notre correspondant Igor Yason s’est trouvé parmi les invités. Il voudrait remercier tout particulièrement Omar Mouniк, président-manager directeur-général de l’AGAFONTE SARL, et aussi Vice-président de l’Association Marocaine des Producteurs et Producteurs- Exportateurs de Fruits et Légumes (APEFEL) qui réunit 550 Producteurs- Exportateurs qui produisent plus de 80 % de fruits et de légumes marocains exportés. La Russie occupe la première place parmi les pays qui importent les oranges et les mandarines du Maroc. Mais Omar Mounik et ses collègues, interviewés par notre correspondant, disent que l’export des tomates, des primeurs d’Agadir en Russie est bien prometteur. Et ce n’est pas par hasard que le drapeau russe flotte devant l’entrée principale de FIFEL-2012 parmi d’autres drapeaux des pays, partenaires traditionnels du Maroc.

Quelque 300 sociétés, coopératives et individus ont présenté à FIFEL-2012 leur production. Ceux qui sont venus pour la première fois au salon étaient attirés par de différents produits à la base des fruits de l’Arganier qu’on ne trouve qu’au Sud du Maroc et par le safran, épice connue depuis l’Antiquité, rare jusqu’à présent et, par conséquent, chère. Et notre correspondant à poursuivre. « Avant de commencer cet article, je suis venu au marché situé non loin de la Maison de Radio à Moscou. Deux personnes y vendaient les épices. Le premier vendeur a dit franchement qu’il ne savait pas ce que c’est que le safran. La deuxième, Dina du Daghestan a montré avec fierté une poudre rouge : « C’est ça, le safran ! » Moi, qui ai vu le vrai safran à Agadir, je n’ai pas pu la faire changer d’avis que ce n’est pas le safran, mais quelque chose d’autre. Pourtant, on peut trouver le vrai safran à Moscou, il suffit de visiter le site internet « Safran du Maroc ». La fleur dont on extrait le safran s’appelle « crocus sativus ». Ces fleurs sont bien connues aux Moscovites, еlles poussent sur les gasons au printemps. Mais ce n’est pas le safran. De grandes photos de «crocus sativus» sont présentées à l’exposition de la société ARRIFAR-BIO, on y trouve également les fleurs vivantes avec les stigmates. C’est ça, le safran. Asmaa Missa,manager de la société, en parle à notre correspondant.

Le gouvernement marocain attache une grande attention à la production du safran à Taliouine. Sous l’égide du roi Mohammed VI la Maison du Safran y a été fondée dont le bugdget est à la hauteur de 600 mille euros. Les autorités locales ont pour ambition la croissance de la production annuelle du safran de 1325 kg à 6695 kg, ce qui permettra de créér 600 nouveaux emplois tout en augmentant les revenus des paysans qui cultivent le safran, dont 90% sont exportés en France, Espagne ou Etats-Unis. La part de la Russie n’est pas très grande, pour le moment, dit avec certitude le directeur général de la coopérative locale Souktana, Driss Samih.

Notre correspondant Igor Yason a parlé du safran, « l’or rouge » du Maroc. Il a visité récemment l’exposition agricole FEFEL-2012 à Agadir.

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