Actualités scientifiques et techniques 07.02.2013

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Au sommaire : - Un ennemi invisible - Les microbes dans la troposphère et la « cuisine du temps »

Au sommaire :

- Un ennemi invisible

- Les microbes dans la troposphère et la « cuisine du temps »

- Les chats domestiques menacent l’écosystѐme de la Terre

 

Un ennemi invisible

Il existe dans le monde contemporain où l’homme semble avoir pénétré tous les secrets de la nature et élaboré les médicaments suceptibles de combattre presque toutes les maladies, un fléau redoutable qui défie toujours la science – c’est le cancer.

L’humanité a fait depuis les dernières décennies un bond prodigieux dans le domaine de la santé publique. La découverte des antibiotiques permet désormais de soigner facilement les maladies autrefois mortelles. Grâce à la vaccination, l’humanité a pratiquement éradiqué la variole et la polyomyélite. Mais après avoir surmonté un danger, elle affronte fatalement un autre, - fait ressortir Andreï Goudkov, vice-président en charge de recherche théorique du centre de cancérologie Roswell Park:

« L’incidence accrue du cancer dans le monde est le revers des progrès enregistrés dans d’autres branches de la médecine. Cela tient au fait qu’après avoir vaincu les maladies infectieuses et obtenu des succès spectaculaires dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, nous avons commencé à vivre jusqu’à l’âge où l’organisme humain devient le plus vulnérable au cancer ».

L’expert est cependant convaincu que la science contemporaine finira par trouver le moyen de combattre les maladies cancérologiques à leur tour. Ce faisant, - estime Andreï Goudkov, - la médecine portera au cancer des coups préventifs en l’empêchant de se développer:

« Les plus grand succès seront obtenus dans le domaine de la prévention du cancer, quand l’utilisation des produits déterminés contribuera à réduire considérablement sa prévalence. Jeledisentouteconnaissancedecause ».

La médecine contemporaine fait plus qu’anticiper, elle mène tous les jours la lutte contre les maladies cancérologiques. Comme le fait remarquauer Vladimir Levchine qui dirige un service au Centre de cancérologie Blokhine, les cancérologues ont aujourd’hui à leur disposition toute une gamme de méthodes de traitement, depuis l’intervention chirurgicale jusqu’à l’irradition des tumeurs. Ces méthodes se perfectionnent d’année en année, - note l’expert :

« Il existe actuellement trois méthodes de traitement et notamment les interventions chirurgicales, le chimothérapie et la radiothérapie. Elles ne cessent de se perfectionner, surtout en ce qui concerne les médicaments qui deviennent de plus en plus efficaces. Si auparavant les produits chimiothérapeutiques affectaient également les cellules et les tissus sains, les produits modernes ont un mode d’action très ciblé et n’attaquent que les cellules tumorales au niveau moléculaire et génétique ».

Mais la victoire définitive sur le cancer n’est pas encore pour demain et les experts recommandent d’éviter les stress, les mauvaises habitudes et pratiquer un mode de vie sain et actif.

 

Les microbes dans la troposphère et la « cuisine du temps »

Les accumulations de microbes découvertes dans les parties moyenne et supérieure de la troposphère influent probablement sur le climat. Leur composition a été étudiée par les chercheurs de l’Institut technologique de l’état de Géorgie qui ont utilisé un laboratoire volant de la NASA. L’expérience a eu lieu au-dessus de la mer des Caraïbes, de l’océan Atlantique et de la côte de Calfornie.

La troposphère est la couche d’atmosphère la plus proche du sol qui contient 90% de sa masse. Le prélèvement des échantillons d’air se faisait avant, pendant et après les tempêtes tropicales. Les chercheurs ont abouti à la conclusion que les microbes arrivaient en majeure partie dans la troposphère avec la vapeur d’eau et la poussière emportées les vents. Il s’agit de savoir si les micro-organismes contenus dans la troposphère sont capables d’influer sur le climat et le temps, - fait ressortir Alexeï Kokorine qui dirige le programme « Climat et énergie » du WWF:

« Celamarqueuneorientationnouvelledanslarecherche. Il faudra évidemment faire des expériences et simuler en laboratoire la situation qui se crée dans les couches moyennes et supérieurs de la troposphère en présence de micro-organismes qui devraient être considérés comme objets purement physique et non pas biologiques ».

C’est curieux, mais certains types de bactéries découvertes dans la troposphère sont capables de transformer les composés organiques présents dans l’air aux grandes altitudes comme l’acide oxalique. Les chercheurs ont également appris que les ouragans exerçaint ne influence considérable sur la concentration des microbes dans les parties moyenne et supérieure de la troposphère, - note Alexandre Ginsbourg, directeur adjoint de l’Institut de physique de l’atmosphère de l’Académie des sciences :

« Les tempêtes brassent l’air et la troposphere est justement la partie brassée de l’atmosphère. Les flux convectifs de ce type sont inexistants dans la stratosphère qui est située au-dessus mais n’en contient pas moins une certaine quantité de micro-organismes qui interviennent dans la formation de nuages. Il reste à savoir s’ils peuvent influer sur le climat et le temps. La présence de micro-organismes ne dit rien en elle-même parce que tout dépend de la quantité et des varités de ces particules ».

Les propriétés des micro-organismes jouent par contre un rôle important. Ils peuvent, par exemple, absorber le rayonnement solaire, être hygroscopiques ou hydrofuges. Tout dépend finalement des propriétés physiques des particules qu’elles soient de nature biologique ou minérale.

Les chercheurs estiment qu’il faut mesurer le taux de vitalité des microbes aux grandes altitudes et connaître mieux l’évolution du climat de notre planète fondée jusqu’ici sur les modèles gazodynamiques et ne tenant pas compte des autres facteurs dont la composition microbienne de la troposphère.

 

Les chats domestiques menacent l’écosystѐme de la Terre

Les biologistes américains du Smithsonian Institut de biologie ont reconnu que les chats domestiques présentaient un véritable danger pour l’environnement. Ils sont responsables de la disparition de la face de la Terre de 33 espèces d’animaux et d’oiseaux, - affirment les scientifiques et mettent en garde contre le danger qui pèse sur les souris et les aurtres petites bêtes surtout dans les grandes villes.

Environ 3 milliards de volatiles et jusqu’à 20 milliards de rongeurs périssent tous les ans dévorés par les chats. C’est plus que les pertes causées par la chasse, les produits chimiques ménagers et l’urbanisation de l’habitat traditionnel.

Les biologistes américains ont raison de s’inquiéter mais on ne devrait pas exagérer l’impact des chats sur la faune, - estime le docteur en biologie de l’Académie d’agriculture Timiariazev de Mossocu Sergueï Kroutchina :

« Le chat est le prédateur qui se nourrit de rongeurs et de petits oiseaux mais aucun biologiste responsable ne peut affirmer que les chats sont responsables de la disparition d’une quiconque variété de rongeurs. C’est un fait que les chats errants réduisent réellement la population d’oiseaux en période de nidification et celle de petits rongeurs dans les parcs et les jardins mais les chats sont peu nombreux en comparaison des autres prédateurs et mènent en plus un train de vie solitaire ».

Par ailleurs, on estime parfois que les chats peuvent réellement être responsables de la dispairition de ceryaines espèces surtout dans les territoires isolés comme les îles.

C’est ainsi qu’une campagne contre les chats domestiques a été lancée en Nouvelle Zélande. Les écologistes affirment que la diversité des oiseaux, rongeurs et reptiles locaux peut souffrir sérieusementr si on ne se débarrasse pas d’urgence de ces prédateurs domestiques. Certes, ils n’appellent pas à exterminer les chats mais proposent de ne pas les laisser sortit dehors. Si on laisse quand même le chat sortir, on devrait lui mettre un grelot au coup pour prévenir les oiseaux et les souris de son approche ou le promener en laisse. C’est une bonne proposition, - estime le docteur en biologie Elena Kotenkova :

« Ne pas les laisser sortir est une bonne idée et je suis d’accord avec elle. Je pense surtout à la préservation des petits oiseaux et non pas des rongeurs dont la population se rétablit bien vite. Par ailleurs, ce n’est pas la faute aux chats domestiques mais aux chats retombés en état sauvage qui n’ont pas de maîtres et se promènent où bon leur semble ».

Les écologistes russes proposent à leur tour d’introduire l’enregistrement obligatoire des chats pour que leurs maîtres ne soient pas tentés d’abandonner ensuite leurs compagnons à quatre pattes grandsi qui commencent à lasser.

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