Les Français approuvent l’opération menée par la Russie en Syrie

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D’après un sondage Ifop pour l’agence Sputnik, mené auprès d’un échantillon de 1.211 personnes, représentatif de la population française, 91% des français sont au courant des actions russes en Syrie, et 77% d’entre eux les approuvent.

Les Français en question, âgés de plus de 18 ans, ont pu répondre aux questions portant sur leur connaissance des actions russes et sur leur approbation ou désapprobation entre le 1er et le 3 décembre 2015.

Peu après le début des frappes russes, il y a deux mois, un sondage similaire témoignait de la désapprobation des français. La même agence IFOP, avait enquêté pour le JDD, et révélait que 80% des Français craignaient que l'intervention militaire russe en Syrie n'empire la situation.

Même type d'échantillon, mais deux mois avant, entre le 2 et le 3 octobre, et des résultats très contrastés…

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Comment expliquer ces opinions quasiment diamétralement opposées? Que s'est-il passé entre le 2 octobre et le 2 décembre pour que les Français changent d'avis?

Entre octobre et décembre: novembre évidemment, et les terribles attaques terroristes de Paris, vendredi 13.

Et pourtant, avant le drame parisien, le ministère de la défense russe présentait dès leurs débuts les images de ses frappes aériennes, des images à la portée des experts militaires, dont l'analyse aurait pu venir alimenter la formation de l'opinion publique…

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Avant le drame parisien toujours, le président de l'assemblée syrienne, quant à lui, reconnaissait aux frappes russes tant controversées, l'avantage de fournir des renseignements précieux aux autorités syriennes.

Et depuis, François Hollande s'est lié avec la Russie, sa côte de popularité a enflé, on parle d'un ennemi commun qui ne permet pas de rivalités annexes, et les français changent leur réponse au sondage IFOP…

"Un mal pour un bien", on entend ça parfois…

Seulement là, le mal n'est pas justifiable, en rien, pour rien.

Et le "bien" d'une coalition internationale aurait pu naître dès octobre quand la Russie, à qui on reprochait des frappes sur une opposition modérée dont on n'entend plus le nom, réclamait un échange de renseignements avec la coalition internationale sur les positions de Daesh en Syrie…

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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