Pont des suicides, montagnes hantées: ces destinations touristiques font froid dans le dos

© Photo Capture d'écran: YoutubePont des suicides, montagnes hantées: ces destinations touristiques font froid dans le dos
Pont des suicides, montagnes hantées: ces destinations touristiques font froid dans le dos - Sputnik Afrique
S'abonner
Tour du monde des endroits les plus mystérieux de la planète, entre phénomènes paranormaux et dérèglements naturels.

Le pont des chiens suicidaires

A quelques kilomètres de la ville écossaise de Glasgow, un pont érigé à la fin du XIXe siècle par le propriétaire du domaine d'Overtoun, James White, est devenu au XXe siècle le "pont des suicides de chiens".

Tous les mois, le même jour, un chien y saute de 15m de haut pour une raison inexpliquée. S'il survit à la chute, il remonte sur le pont pour sauter à nouveau.

Les associations de protection des animaux pensent que les chiens de chasse sentent l'odeur des visons qui vivent près du fleuve et sautent pour les attraper. Mais cette version ne convainc pas les locaux qui y voient plutôt les actes du fantôme d'un enfant tué ici ou un portail ouvert vers d'autres mondes. Tandis que les chiens continuent de se suicider…

© Photo Capture d'écran: YoutubePont des suicides de chiens
Pont des suicides de chiens - Sputnik Afrique
Pont des suicides de chiens

Ne pas se baisser sous peine de mort

C'est dans les environs de Naples que l'on trouve la tristement célèbre Grotta del Cane, ou "Grotte du Chien". Aucun animal accompagnant son maître pour s'y attarder quelque temps n'a réussi à en sortir vivant — le chien perdait connaissance et mourait. Le dioxyde de carbone, qui stagne à moins d'un mètre du sol, s'accumule dans la grotte et l'homme ne court donc aucun danger à moins qu'il ne décide de faire ses lacets.

La forêt des suicides

Sur l'île japonaise de Honshu, dans la forêt Aokigahara où se trouvent de nombreux itinéraires touristiques populaires comme le fameux mont Fuji, on retrouve chaque année des dizaines de corps humains. Un silence total règne dans cette vallée, les boussoles ne fonctionnent pas et seuls les conifères poussent sur les roches volcaniques pour former un mur épais où vivent seulement les renards, les chiens sauvages et les serpents. Il y a quelques siècles, les Japonais pauvres y faisaient venir leurs proches malades et faibles qu'ils ne pouvaient pas nourrir, et au XXe siècle ce lieu s'est transformé en dernier port de suicidaires pour les habitants de Tokyo et des environs.

© Flickr / Simon DesmaraisNotre planète a perdu 10% de sa nature sauvage en 25 ans
Notre planète a perdu 10% de sa nature sauvage en 25 ans - Sputnik Afrique
Notre planète a perdu 10% de sa nature sauvage en 25 ans

Les autorités font tout pour prévenir les suicides: des caméras de surveillance sont installées dans la forêt, ainsi que des inscriptions optimistes et un téléphone vert de SOS Suicide, dans les magasins aux alentours il est interdit de vendre des cordes ou des produits médicaux, des volontaires patrouillent avec la police dans la forêt, les personnes suspectes sont interpellées sur le champ. Néanmoins, le nombre de suicides augmente chaque année et les morgues locales sont débordées. L'enterrement des corps non revendiqués est pris en charge par les habitants des trois villages à proximité — Kofu, Fujikawaguchiko et Narusawa.

Le cimetière d'oiseaux de Jatinga

Le village de montagne de Jatinga, dans l'État indien de l'Assam, est appelé le "cimetière d'oiseaux".

Tous les ans en août, on y assiste pendant plusieurs jours à un phénomène épouvantable: de grandes hordes d'oiseaux apparaissent dans le ciel avant de commencer à tomber sur le sol. La plupart meurent mais certains s'en sortent et se laissent facilement prendre dans les mains.

Les ornithologues avancent différentes théories, entre puissantes rafales faisant tomber les oiseaux et anomalies géophysiques qui les feraient dévier de leur course.

La plage où échouent les baleines

Farewell Spit, plage de l'île du Sud en Nouvelle-Zélande, est tristement connue pour les mammifères marins qui viennent s'y échouer. Le dernier cas de suicide "collectif" a été constaté début 2015, quand deux cents globicéphales, ou baleines-pilotes, revenaient indéfectiblement vers la côte malgré les tentatives de sauvetage.

Ce comportement étrange fait l'objet de débats depuis des siècles, mais aucune explication n'a encore été trouvée.

Les chercheurs proposent différentes hypothèses: la perte d'orientation à cause des radars de navires militaires, les marées hautes et basses, les changements de la rose des vents ou encore le ralliement d'un chef malade qui a décidé de mettre un terme à sa vie.

Quand le bétail se jette des falaises

Un événement très frappant s'est produit dans le village suisse de Lauterbrunnen en août 2009: pendant trois jours, les vaches et les taureaux sautaient d'une falaise. Au total, 28 animaux ont mis fin à leurs jours. A chaque fois, pour évacuer les dépouilles et éviter la contamination des eaux souterraines, il fallait faire appel à un hélicoptère car il n'y a pas dans cette région de grands prédateurs capables de consommer autant de viande.

Ce n'est pas le premier cas de suicide collectif d'animaux domestiques: en 2005, 1 500 moutons s'étaient jetés d'une falaise en Turquie sous les yeux ébahis des bergers en train de déjeuner.

Les chercheurs pensent que les animaux ne peuvent pas agir ainsi sciemment, sans pour autant parvenir à expliquer de tels phénomènes.

 

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала