La politique du "deux poids, deux mesures" est celle qu'a adoptée l’AMA, qui punit les athlètes russes et passe sous silence un "traitement bien particulier" de certains sportifs américains.
Alors que le groupe de pirates informatiques Fancy Bear avait publié la veille les documents de la base de données de l'AMA qui révèlent que l'Agence couvrait le dopage des joueuses de tennis américaines Venus et Serena Williams, de la gymnaste américaine Simone Biles et de sa compatriote et joueuse de basket-ball Elena Delle Donn, les médias occidentaux pointent à nouveau la Russie du doigt. Au lieu d'expliquer comment les sportives qui avaient été contrôlées positives en août dernier n'ont pas été disqualifiées des JO de Rio, ils préfèrent évoquer une "vengeance russe". #Accusation gratuite
Ainsi, le journal américain The Washington Post lie la dernière fuite avec le fait que le Comité international olympique (CIO) a "disqualifié presque toute l'équipe russe" et ce, malgré le fait que seuls les athlètes russe n'ont pas participé aux JO 2016 et que le pays a tout de même fini 4e au classement des médailles des Jeux de Rio.Quant à la réponse des sportives américaines accusées de dopage, le quotidien l'a qualifiée de "caustique".
Le journal britannique The Telegraph a été encore plus sévère dans sa rhétorique envers… la Russie, évoquant une "attaque criminelle des hackers russes" qui n'est qu'une réaction de Moscou au fait que "les paralympiens russes ont été mis au rencart des Jeux paralympiques", cette opinion étant partagée par l'observateur sportif de la BBC Dan Roan.
Cependant, la BBC admet du bout des lèvres que la confiance qu'elle accordait aux sportifs américains est ébranlée…
Le directeur de l'Agence américaine antidopage (USADA) Travis Tygart a été scandalisé par la fuite. Il a déclaré dans un communiqué qu'il était "impensable" que "les hackers russes aient obtenu illégalement des informations médicales confidentielles dans une tentative de salir les athlètes et de faire comme si elles avaient fait quelque chose de mal, alors que ce n'est pas vrai".
De surcroît, les médias occidentaux ont réussi à faire croire à leurs lecteurs que les sportifs qui avaient pris des substances interdites avaient tout à fait le droit de le faire, ce qui constitue un exploit digne d'une médaille olympique.
Ainsi, le Huffington Post a intitulé son article "Simone Biles déclare fièrement qu'elle a le TDAH" et le texte applaudit la gymnaste car elle n'a pas eu honte de le dévoiler.
Et tous les titres parlent des hackers russes, alors que le Kremlin a officiellement nié "toute implication de Moscou, du gouvernement (russe) ou de tout service russe… C'est hors de question".
Moscou a souligné qu'il fallait éviter de tirer des conclusions superficielles et que les accusations sans preuves n'honorent aucune organisation".

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