Pour la société, les marchés russes et des pays de la CEI resteront prioritaires, a-t-il indiqué.
"Nous tenons à consolider nos positions et à occuper dès cette année 50% du marché russe de la feuille d'aluminium alimentaire contre 47% en 2006", a-t-il indiqué, ajoutant que la société se fixe pour objectif de contrôler 9% du marché européen contre 6% en 2006 et 2,4% du marché mondial contre 1,6% en 2006.
Selon le responsable de RUSAL, le marché russe augmentera de 9% dans les années à venir pour atteindre 29.000 tonnes vers 2011. La demande est de plus en plus centrée sur la feuille d'aluminium ménagère, de conteneurs, technique et de confiserie, a-t-il expliqué.
"La Russie tend à se hisser au rang des pays développés et elle se situera au niveau des grands pays européens quant à la consommation de métaux et d'aluminium", a souligné Alexandre Bourdine. A condition que le marché mondial croisse annuellement de 2,5%, il représentera 3,2 millions de tonnes par an d'ici à 2011, selon lui.
A terme, le groupe projette de lancer de nouvelles capacités de production et d'augmenter sa présence sur le marché international. La société envisage également l'éventualité de l'acquisition de nouvelles usines et de son entrée dans leur capital.
L'accord sur la création de la Compagnie unifiée RUSAL par fusion des actifs d'aluminium et d'alumine de Rusal, le troisième producteur mondial d'aluminium, du russe SUAL, qui faisant parie des Top 10 du secteur dans le monde et du suisse Glencore a été signé en 2006. Le numéro un de l'aluminium mondial sous le nom de United Company (UC) RUSAL a été institué en 2007.
A ce jour, UC RUSAL contrôle 47% du marché russe et 1,6% du marché mondial. Aux deux tiers, sa production est exportée vers près de 400 clients dans 40 pays du monde, essentiellement en Amérique du Nord, en Europe et au Proche-Orient.
