Dans un entretien accordé à un journal d'affaires local, il a indiqué que l'accord énergétique avec la Russie "n'a pas un seul instant été remis en cause" et que celui-ci serait ratifié immédiatement après la formation du nouveau parlement du pays à l'issue des élections parlementaires fixées au 11 mai.
Après la dissolution, la semaine dernière, du parlement serbe, les contacts avec le ministère russe de l'Industrie et de l'Energie ont été suspendus, mais nous avons proposé à Moscou de constituer un groupe de travail qui aura pour mission de suivre la réalisation de l'accord pour ne pas perdre de temps.
"Nous espérons que ce groupe se réunira fin mars ou début avril", a estimé le ministre.
Selon lui, la nouvelle coentreprise qui sera créée par Srbijagaz et Gazprom aura avant tout pour mission de préparer l'analyse définitive du tracé de ce gazoduc long de 400 km sur le territoire serbe.
Le 25 janvier, les deux pays ont signé un accord énergétique prévoyant la construction conjointe, dans le cadre du projet South Stream, d'un gazoduc à travers la Serbie et d'un entrepôt souterrain de gaz près de Banatski Dvor.
La vente des raffineries serbes NIS était prévue par le protocole signé le même jour. L'accord n'a pas encore été soumis à l'examen du parlement pour ratification.
En vertu de la loi, le nouveau parlement serbe se réunit trente jours après la proclamation des résultats des élections. D'après les politiques de Belgrade, les procédures de ratification se dérouleront au parlement à la mi-juin.