"Hier, effectivement, les livraisons de gaz se sont réduites de 11% mais nous sommes vite parvenus à un accord avec Gazprom qui a augmenté le transit par la Biélorussie", a-t-il indiqué.
"Nous avons des réserves importantes, il n'y a aucune menace", a poursuivi M. Abramowski.
D'après M. Pawlak, "les problèmes liés aux livraisons de gaz russe ont toujours été de nature économique".
Le 1er janvier, à 10h000 heure de Moscou (07h00 GMT), le géant gazier russe a suspendu ses livraisons à l'Ukraine en l'absence de contrat pour 2009, mais poursuit ses exportations vers l'Union européenne via le territoire ukrainien.
Les négociations russo-ukrainiennes se sont soldées par un échec mercredi dernier. Kiev a rejeté l'offre russe d'un tarif préférentiel de 250 dollars les mille mètres cubes, alors que l'Ukraine achetait le gaz à raison de 179,5 dollars en 2008. Après le refus ukrainien, Gazprom a promis de facturer son gaz au prix du marché qui s'élèverait à 418 dollars les mille mètres cubes.