Mesure très contestée par les automobilistes, les motards ainsi que les élus des territoires ruraux, l’application d’une limitation à 80 km/h sur les routes secondaires, à double sens sans séparateur central, a suscité un réel mécontentent. Avant son entrée en vigueur, de nombreux élus ont remis en cause la légitimité du pouvoir central à imposer une norme uniforme sans véritable concertation.
Si, selon certains spécialistes, cette limitation pourrait sauver 400 vies chaque année, elle a pourtant du plomb dans l’aile. En effet, dans une interview à France info, ce jeudi 16 mai, Édouard Philippe semble infléchir sa position sur celle-ci en laissant le choix aux présidents de conseil départemental de l’appliquer ou non.
«Si les présidents de conseil départemental souhaitent prendre leurs responsabilités, je n’y vois aucun inconvénient», a déclaré le Premier ministre.
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