Roads to Koktebel sort sur les écrans britanniques

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Le film russe Roads to Koktebel, tourné en 2003, sort sur les écrans en Grande-Bretagne ce 31 décembre.

Le film russe Roads to Koktebel, tourné en 2003, sort sur les écrans en Grande-Bretagne ce 31 décembre.

Il passera dans plusieurs salles qui se spécialisent dans les réalisations non commerciales, ainsi que dans le réseau UGC dans différentes villes du pays.

L'automne dernier il a été présenté au programme du 48e Festival du film de Londres où il a connu un très bon accueil et a même été applaudi, ce qui arrive très rarement ans les cinémas britanniques.

C'est l'histoire d'un père et de son fils de onze ans qui voyagent en automne de Moscou à Koktebel, une cité au bord de la mer Noire, en traversant les provinces russes et ukrainiennes où ils font la connaissance de gens intéressants dont ils partagent les joies et les problèmes.

De nombreux critiques russes et étrangers ont remarqué que le sujet rappelle beaucoup d'autres réalisations russes sorties à l'écran la même année : "Le Retour" de Zviaguintsev et "Père et fils" d'Alexandre Sokourov.

Mais les réalisateurs Boris Khlebnikov, 32 ans, et Alexéi Popogrebski, 32 ans également, ont apporté un démenti dans une interview à RIA Novosti.

"L'idée n'était pas de tourner un film sur un père et un fils. J'ai tout simplement eu la vision d'une image : un homme et son fils voyageaient dans un wagon à marchandises. Je n'avais même aucun projet mais petit à petit cette vision s'est complétée de quelques détails, de nouveaux personnages ayant chacun son destin. Ensuite nous avons brossé avec Alexéi plusieurs scénarios et en avons choisi un", a raconté Boris Khlebnikov.

Alexéi Popogrebski a ajouté, pour sa part, que "c'est un film qui relate l'historie d'un garçon qui ne diffère en rien des autres".

"Nous avons choisi un enfant à l'âge ingrat où il commence à comprendre certaines choses et à douter", a dit le réalisateur.

Le scénario a été écrit de 1995 à 1998 mais il a fallu encore trois ans de recherche pour trouver des endroits qui conviendraient au tournage.

Interrogé par RIA Novosti sur les difficultés qui devaient résulter de la présence de deux metteurs en scène sur le plateau, Boris Khlebnikov a dit : "Nous avons mis six ans à faire la clarté sur toutes les divergences. Pendant que nous n'avions pas d'argent, nous avons précisé tous les éléments du scénario. Tout a été préparé avant le tournage et nous n'avons pas eu de surprise"

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