Le tour d’horizon de la vie musicale en Russie

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La troupe de ballet du Bolchoï poursuit sa tournée triomphale à Paris, au Grand Opéra, où se sont produites jadis les légendes du ballet mondial Serge Lifar, Vaclav Nijinski et Rudolphe Nouriev. Les Parisiens ont été conquis dès les premier spectacle.

La troupe de ballet du Bolchoï poursuit sa tournée triomphale à Paris, au Grand Opéra, où se sont produites jadis les légendes du ballet mondial Serge Lifar, Vaclav Nijinski et Rudolphe Nouriev. Les Parisiens ont été conquis dès les premier spectacle. « Un quart d’heure après le début du « Corsaire », écrivait « Le Monde », des applaudissements intempestifs et des cris « Bravo » ont retenti. Ils ont émaillé tout le spectacle qui a duré plus de 3 heures. La presse a noté le luxe de la mise en scène grandiose, la qualité des solistes et le corps de ballet qui fait des miracles.

Le Bolchoï a amené non seulement « Le Corsaire », mis en scène il y a 15O ans à Paris par Marius Petipa, mais aussi une de ses cartes de visite –le ballet « Spartacus », monté par Youri Grigorovitch. A l’occasion de l’anniversaire du célèbre chorégraphe français Roland Petit le théâtre a montré « La Dame de Pique », qu’il a mis en scène avec une troupe moscovite sur la musique de Piotr Tchaïkovski. Il fut le premier étranger à remporter pour ce travail le Prix d’Etat de Russie. Le rôle principal a été créé pour le grand soliste du Bolchoï Nicolas Tziskaridzé. Roland Petit a dit qu’il était heureux de voir « La Dame de Pique » sur la scène du Grand Opéra. Le maestro se propose de poursuivre sa coopération avec des artistes russes.

« Notre coopération avec nos collègues français est très étroite, a déclaré le directeur du ballet du Bolchoï Alexei Ratmanski. Nous échangeons des solistes et des pédagogues. Lorsque le Bolchoï rouvrira ses portes après la reconstruction, nous accueillerons le ballet de l’opéra de Paris ». Il est également prévu de réaliser conjointement un opéra, dont on ne sait pour le moment que le thème est russe et le compositeur français. La première devrait avoir lieu d’abord à Moscou et ensuite à Paris en 2O1O. En automne prochain, la troupe d’opéra du Bolchoï ouvrira la saison au Grand Opéra par « Eugène Onéguine », spectacle, mis en scène par le jeune Dmitri Tcherniakov, qui a fait beaucoup de bruit. Voici ce qu’a déclaré à cette occasion le directeur du Bolchoï Anatoli Iksanov.

Jamais encore l’Opéra de Paris n’avait ouvert la saison par la tournée d’un collectif étranger. C’est aussi un fait de reconnaissance de nos contacts fructueux et de notre amitié avec nos collègues français. Mais pour le moment, Paris est conquis par le ballet russe.

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