L’Ermitage s'invite au musée du Prado à Madrid

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Le musée de Prado de Madrid accueille l’exposition «Les Trésors de l’Ermitage», un majestueux accord final de l’année croisée Russie-Espagne. Cela fait écho à l’exposition «Le Prado à l’Ermitage» présentée cette année à Saint-Pétersbourg.

Le musée de l’Ermitage présente dans la capitale espagnole les œuvres les plus diverses : l’or des kourganes des scythes, les sculptures de Thorvaldsen et de Rodin, les bijoux antiques grecs, les pièces en argent chinois et, bien sûr, des tableaux des célèbres peintres. «C’est l'une des expositions les plus grandioses de l’Ermitage de ces vingt ou trente dernières années», affirme le directeur du musée Mikhaïl Piotrovskiy. «Nous voulons montrer aux Espagnols l’Ermitage en miniature. C’est pourquoi nous avons amené 170 différents objets. L’Ermitage est un musée véritablement polyvalent qui réunit les objets relatifs aux beaux-arts, mais aussi à l’archéologie et à l’histoire».

Le directeur du musée est convaincu que le mot clé des événements de l’Année croisée Russie-Espagne, c'est le mot «croisé». «C’est très significatif que l’Ermitage ait préparé en collaboration avec les collègues espagnols des expositions croisées «Le Prado à l’Ermitage» et «L’Ermitage au Prado», a-t-il indiqué. «Nous attachons une importance particulière aux expositions où nous pouvons aussi parler de l’histoire du musée et raconter ce qu'est le musée du Prado et le musée de l’Ermitage. Nous avons déjà accueilli la vaste exposition espagnole. Il y avait les toiles de Titien, Velasquez, Goya mais aussi des tableaux des peintres espagnols. Nous, nous avons préparé une exposition similaire qui raconte des richesses de l’Ermitage».

Deux musées qui ont beaucoup en commun

Malgré leurs différences, ces deux grands musées du niveau international ont beaucoup de choses en commun. Ils sont tous deux des descendants des collections privées des monarques et font partie du patrimoine national. A plusieurs reprises le Prado, tout comme l’Ermitage était obligé d'évacuer ses collections pour les sauver de la guerre.

Mikhaïl Piotrovskiy est convaincu que le soutien des autorités des deux pays n’est pas le seul facteur à l’origine de bonnes relations entre le musée russe et le musée espagnol.

«Nous sommes liés par les liens d’amitié à des niveaux très différents. C’est le résultat de notre coopération», dit-il. «Il y a la confiance qui règne, il y a ce sentiment d’appartenir à une seule famille des musées où chacun aide et soutient l’autre».

Photo: http://smallbay.ru

En préparant l'exposition «L’Ermitage au Prado» les employés du musée russe ont essayé d’établir les parallèles avec l’exposition «Le Prado à l’Ermitage». Le tableau de Titien «Saint-Sébastien » fait écho au tableau de Titien du musée du Prado. La toile d’El Greco est une réponse à celle provenant des collections de l’Ermitage «Apôtres Pierre et Paul». L’œuvre du Caravage «Le Joueur de Luth», les tableaux de Matisse, Cézanne, Kandinsky, Malevitch, Picasso seront aussi exposées au Prado. L’exposition comprend, par ailleurs, beaucoup d’œuvres d’origine russe, notamment des pièces en argent et des portraits des tsars russes.

Photo: http://smallbay.ru

A partir du 8 novembre prochain, le musée du Prado sera ouvert sept jours sur sept. Le musée sera ainsi plus accessible aux visiteurs qui pourront admirer les trésors de l’Ermitage.

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