Le contrat est signé, les coupoles d’or et de verre du Centre spirituel russe à Paris côtoieront bientôt les hauteurs de la Tour Eiffel, Quai Branly, au bord de la Seine.
Martin Bouygues, le président directeur-général de l’entreprise française et Vladimir Kojine, de l’administration présidentielle russe, ont signé vendredi, à l’issue de la XVIème session du séminaire intergouvernemental franco-russe, un contrat pour la construction du Centre culturel orthodoxe russe de Paris, dont l’architecture, longuement murie, combinera la tradition des églises orthodoxes et les lignes modernes d’un long voile de verre qui enveloppera la structure.
L’édifice disposera de panneaux photovoltaïques pour réduire sa consommation énergétique ; il accueillera l’exercice du culte orthodoxe et un ensemble d’évènements culturels. Il devrait souligner l’unité de la communauté des Russes de l’étranger avec la Russie en même temps que le caractère particulier des liens franco-russes.
Le coût du projet, qui a suscité plusieurs polémiques en France, à la fois sur son bien-fondé architectural et sur la question du rôle qu’y tiendrait le patriarcat moscovite, n’a pas été mentionné.
Ce contrat, qui touche à la fois aux secteurs de l’entreprise, de la politique de la ville et de la culture,s’inscrit dans un contexte général d’intensification des interactions économiques entre la France et la Russie, notamment au cours des années 2010 et 2011.
