La direction du musée du Louvre se propose de développer sa coopération avec la Russie et d'enrichir ses fonds de chefs-d'œuvre de la peinture russe, indique ITAR-TASS.
Un accord en ce sens a été signé mardi par Henri Loyrette, président- directeur du Louvre, Guennadi Timtchenko, président du Conseil économique des entreprises françaises et russes de la Chambre de Commerce et d'Industrie franco-russe (CCIFR), et Andreï Filatov, membre de ce même Conseil. L'accord prévoit le soutien à l'aménagement d'une exposition permanente de chefs-d'œuvre d'art russe. Jusqu'ici les fonds du plus grand musée de France n'abritaient qu'une collection d'icônes de la Russie ancienne. Selon les termes de l'accord, les fonds du Louvre s'enrichiront à l'avenir de plusieurs chefs-d'œuvre de la peinture russe.
« Actuellement les principaux musées du monde possèdent quelques tableaux de peintres russes dans leurs collections, mais n'ont pas d'expositions permanentes d'art russe. Notre accord avec le musée du Louvre constitue un pas important et significatif pour la promotion de l'art russe, a fait remarquer Guennadi Timtchenko. Pour le moment, seuls des collectionneurs privés s'intéressent aux peintres russes lors des ventes aux enchères et les œuvres qu'ils acquièrent restent inaccessibles au grand public. Notre collaboration avec le Louvre vise à soutenir la création d'une collection qui permettra de faire découvrir des chefs d'æuvre de l'art russe aux visiteurs du musée le plus grand et le plus visité du monde ».
« A l'avenir cette exposition pourra être exposée en Russie et dans d'autres pays. Grâce à cette initiative beaucoup de personnes dans le monde découvriront l'art russe et par son biais la Russie d'aujourd'hui », a souligné M. Timtchenko.
L'accord entre le Louvre et la CCIFR marque une nouvelle étape dans le développement de la collaboration entre le célèbre musée parisien et la Russie après l'exposition Sainte Russie : des origines à Pierre le Grand, qui avait été présentée dans la capitale française en 2010 à l'occasion de l'année croisée France/Russie. Des reliques provenant de plus de deux dizaines de galeries russes, archives et bibliothèques avaient été exposées dans son cadre. /L
