Bulgare, Aksinia Mihaylova a écrit "Ciel à Perdre" en français, un hommage à une langue "toujours aussi vivante et fascinante pour les auteurs étrangers", a souligné Jean-Pierre Siméon, le président du jury.
Les poèmes de ce recueil "ont une puissance d'expression et une sensibilité qui évitent les pièges des poèmes d'amour", a-t-il ajouté. Par un jeu d'images inattendues, Aksinia Mihaylova renouvelle, avec beaucoup de pudeur dans l'émotion, le thème de l'amour, de l'embrasement à la détresse, de la fusion à la distance, de l'attente à la joie des retrouvailles.
Née en 1963, Akisinia Mihaylova vit à Sofia en Bulgarie, et est aujourd'hui poète et traductrice. Elle est l'auteur de cinq autres recueils de poésie : Les "Herbes du Sommeil" (1994), "Lune dans un wagon vide" (2004), "Trois saisons" (2005), "Krotenie/Domptage" (2006) et "La Partie la plus basse du ciel" (2008).
Ses poèmes sont publiés dans les journaux et revues littéraires en Bulgarie et à l'étranger. Aksinia Mihaylova est cofondatrice de la première revue littéraire indépendante bulgare Ah, et a traduit de nombreux auteurs français comme Georges Bataille, Sylvie Germain, Jean Genêt, Tahar Ben Jelloun...
Aksinia Mihaylova a reçu plusieurs prix littéraires en Bulgarie et plusieurs prix internationaux en tant que traductrice, informe l'AFP.