Le top des œuvres d'art victimes de la bêtise humaine

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Selfies, lacets dénoués, curiosité, touristes maladroits et autres raisons plus navrantes les unes que les autres de la destruction des œuvres d'art séculaires.

La statue du roi portugais Sébastien 1er 

Le 3 mai 2016, à Lisbonne, capitale du Portugal, un touriste de 24 ans a décidé de grimper sur le piédestal d'une statue du roi Sébastien 1er pour faire un selfie. La statue de ce roi du 16e siècle s'est aussitôt écroulée par terre et s'est cassée. Le touriste maladroit a tenté de s'enfuir, mais il a été rattrapé par la police et sera traduit en justice.

La statue d'Hercules

Si Hercules était fort comme un Dieu, malheureusement, ses statues n'ont pas été gratifiées de cette puissance surnaturelle. L'année dernière, deux touristes ont visité le château Loggia dei Militi à Crémone, dans le nord de l'Italie. Ils ont voulu grimper sur une statue qui représentait deux Hercules, vieille de 300 ans, pour faire un selfie. Les photographes amateurs ont cassé la couronne et ont été accusés de vandalisme.

Les vases de la dynastie Qing

En février 2006, Nik Flynn, un Anglais de 42 ans, se promenait paisiblement dans le Musée Fitzwilliam de Cambridge lorsqu'il s'est pris les pieds dans l'un de ses lacets. L'homme s'est mis à tituber, faisant tomber au passage trois vases chinois vieux de 300 ans. La valeur de ces pièces de la dynastie Qing a été estimée à environ 140.000 euros.

M.Flynn a été interdit d'entrée à vie par les autorités du musée. Les vases ont été reconstruits à partir des morceaux brisés.

"Ecce Simius"

Non, il ne s'agit pas un ourson poilu mais d'une tentative ahurissante de maladresse de restaurer un portrait du Christ. C'est à une paroissienne octogénaire enthousiaste qu'a été confié la tâche de restaurer la fresque Ecce Homo (Voici l'homme) qui se trouvait dans l'église du Sanctuaire de la miséricorde de Borja, dans le nord de l'Espagne. Autant dire que l'expérience fut catastrophique.

La photo de la fresque revampée était devenue virale, à l'époque, sur Internet. Des utilisateurs des réseaux sociaux avaient rebaptisé le chef-d'œuvre "Voici le Singe". Chaque année, des milliers de touristes affluent à Borja afin de contempler de leurs propres yeux le désastreux portrait.

La statue de la Sainte Vierge

En 2013, un touriste américain a visité le musée de l'Œuvre de la Cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, en Italie. L'homme s'est approché de la statue de la Sainte Vierge et, Dieu sait pourquoi, s'est mis à comparer son petit doigt avec celui de la statue. Résultat des courses, la statue s'est retrouvée avec le petit doigt cassé.

Le Satyre ivre

Le Satyre ivre a perdu une partie de sa jambe gauche à cause des mordus de selfies. En 2014, à l'Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan, en Italie, un jeune homme s'était assis sur la statue pour faire craquer ses amis sur Instagram, cependant, c'est plutôt la statue elle-même qui a craqué.

La bonne nouvelle est que cette statue n'était en fait qu'une reproduction de l'originale se trouvant à la Glyptothèque de Munich, en Allemagne. La mauvaise est que la copie datait tout de même du 19e siècle.

"L'Acteur" de Picasso

Une jeune femme suivait un cours d'histoire au Metropolitan Museum of Art de New York, aux Etats-Unis. Un jour, elle a perdu l'équilibre et est tombée sur "L'Acteur" de Picasso, un tableau d'environ deux mètres de large, l'entaillant sur 15 centimètres. Le tableau a été restauré et est réapparue dans le musée trois mois plus tard.


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