Selon un ancien chef militaire, "la Russie n'a pas de troupes de DCA"

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Le général à la retraite Vladimir Litvinov, ancien premier chef adjoint du commandement des troupes de DCA du pays, estime que la Russie "n'a pas aujourd'hui de troupes de DCA".

Les forces russes de défense antiaérienne qui font partie de l'Armée de l'Air ont célébré leur 90e anniversaire. Les forces de DCA sont activement employées pour combler les lacunes qui sont apparues ces dix dernières années dans la défense anitaérienne du pays. Des tentatives sont faites en vue de rétablir le bouclier des radars qui existait à l'époque de l'URSS, fait savoir le journal "Vremia novostei".

L'espoir particulier est fondé sur le nouveau système de missiles de DCA S-400 "Triumph" qui viendra s'ajouter au potentiel défensif dès l'année prochaine. Ce nouveau système sera également employé dans la défense antimissile non stratégique. De plus, il s'inscrit parfaitement dans la conception de la défense aérospatiale qui a déjà été adoptée par le collège du ministère de la Défense et qui est en train d'être perfectionnée. Mais la création de la défense aérospatiale prendra au moins 5 à 7 ans.

Le général à la retraite Vladimir Litvinov, ancien premier chef adjoint du commandement des troupes de DCA du pays, estime que la Russie "n'a pas aujourd'hui de troupes de DCA".

"En effet, nous avions un système de détection par radars et celui de détection par les moyens radiotechniques, des missiles de DCA, un système de couverture par les chasseurs, un système de postes de commandement allant du régiment au commandement en chef. L'ordre pouvait être transmis en moins d'une minute. Il est nécessaire de rétablir cette structure. Il y avait des groupements des échelons de choc dans les secteurs principaux. Sur les autres secteurs, il y avait la possibilité de compléter les forces en présence. Aujourd'hui, il est impossible de les compléter: le matériel est obsolète, les officiers ont quitté l'armée", a-t-il dit.

De l'avis de Vladimir Litvinov, en réformant l'armée, il était nécessaire de laisser, dans la structure des forces aériennes, ne serait-ce que le poste de commandant des troupes de DCA.

Le général d'armée Anatoli Kornoukov, ancien commandant en chef, s'exprime de façon encore plus critique. Selon lui, les moyens actuels de DCA ne sont capables d'intercepter qu'une cible sur cinq qui se dirigent vers la capitale. Bien plus, selon lui, les deux tiers des ouvrages stratégiques qui figurent sur la liste approuvée par le président ne sont pas protégés par les moyens aériens. Une partie de plusieurs dizaines d'ouvrages chimiques et de ceux qui représentent un danger de la radiation ne sont pas non plus protégés.

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