Le 25 janvier dernier, l'accord déterminant les modalités d'utilisation des systèmes d'alerte aux missiles et de contrôle de l'espace situés près de Moukatchevo et de Sébastopol, respectivement dans les localités de Beregovo et de Nikolaïevka, en Ukraine, a été dénoncé par la Douma (chambre basse du parlement russe) et le 30 janvier, par le Conseil de la Fédération (chambre haute).
Ces dernières années, l'Ukraine n'a pas respecté ses engagements internationaux concernant le maintien en état opérationnel des deux radars arrivés en fin de vie en 2005, a déclaré un responsable du gouvernement russe. "Qui plus est, la partie ukrainienne a remis les radars militaires à un établissement civil - l'Agence spatiale nationale - et leur maintenance a été confiée à des non-militaires. L'Ukraine a ainsi violé les ententes tout en oeuvrant activement à l'accélération de son adhésion à l'Alliance de l'Atlantique Nord (OTAN)", a ajouté le responsable. Le ministère russe de la Défense a donc décidé d'utiliser les radars russes de Mourmansk, de Petchora et d'Irkoutsk et d'en construire d'autres à Lekhtoussi (nord-ouest) et à Armavir (sud), selon lui. "Le gouvernement russe a proposé de renoncer aux services des radars de Moukatchevo et de Sébastopol et de dénoncer l'accord russo-ukrainien, a conclu le responsable.