Récemment, la Chine a annoncé sa volonté de construire son troisième porte-avions, ce qui lui permettrait de «se transformer en puissance maritime de niveau mondial». Or, l'Empire du milieu n'est évidemment pas la seule à posséder des aérodromes flottants. Quels sont les porte-avions déjà en service qui équipent la Marine de la Russie, des États-Unis, de la France, de la Chine et de l'Inde? Tour d'horizon avec Sputnik.
Chine, Liaoning
La Chine, qui s'est longtemps cantonnée à des opérations côtières, est en passe de réaliser ses ambitions de devenir une puissance maritime. La Marine de ce pays possède à ce jour un seul porte-avions opérationnel, mais en développe deux autre. Le premier, baptisé Liaoning, a été acheté en 1998 à l'Ukraine et réaménagé en Chine la base du croiseur soviétique inachevé Variag.Un autre porte-avions, 100% chinois, a été mis à l'eau il y a une dizaine de jours pour des essais en mer. Encore sans nom, celui dont la construction a débuté en 2013 ne devrait pas entrer en service avant 2020. Le bâtiment à propulsion conventionnelle pourra emporter des avions de combat Shenyang J-15.
Le troisième est aussi en cours de construction sur le chantier naval Shanghai Jiangnan Shipyard Group. Le navire devrait afficher un déplacement d'eau de 80.000 tonnes avec une capacité d'accueil de 40 avions, sans compter les hélicoptères et les drones. D'ici 2050, le gouvernement chinois s'est fixé pour objectif de «se transformer en puissance maritime de niveau mondial», ce qui suppose la construction d'au moins trois autres navires de cette classe.
États-Unis, US Carl Vinson
Russie, Admiral Kouznetsov
À l'heure actuelle, la Russie élabore un projet de porte-avions nucléaire polyvalent Chtorm. Son déplacement d'eau avoisinera les 95.000 tonnes avec des dimensions de longueur, de largeur et de tirant d'eau de 330x42x11 m respectivement. Le pont sera large de 85 m. Le système de propulsion principal pourra fonctionner avec du carburant organique ou autre en fonction des exigences du client, y compris mixte: nucléaire/turbine à gaz.
France, Charles de Gaulle
Depuis février dernier, le Charles de Gaule subit à Toulon une vaste rénovation longue de 18 mois, qui doit redonner une seconde vie à ce bâtiment pour les 20 prochaines années. Mis en service en 2001, il avait déjà été immobilisé une première fois en 2007.
Pour préparer l'avenir, la France va lancer des études sur le remplacement Charles de Gaulle, qui sera retiré du service à l'horizon 2040.
Inde, INS Vikramaditya
Le bâtiment a été construit par la marine soviétique et a servi en son sein entre 1987 à 1991 sous son nom originel, le Baku. De 1992 à 2004, le porte-avions a pris le nom d'Amiral Gorchkov et a servi dans l'armée russe. Le 29 janvier 2004, après des années de négociations, la Russie et l'Inde ont signé un accord pour sa vente. Le porte-avions a été cédé gratuitement mais l'Inde doit payer 947 millions de dollars pour les équipements du navire (plus 800 millions pour le moderniser). Depuis, l'appareil a été réaménagé. La première escadrille de l'aéronavale indienne équipant cet appareil a été déclarée opérationnelle le 11 mai 2013.
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