La Turquie lorgne sur les S-500 russes, selon Erdogan

© Sputnik . Vladimir Astapkovitch / Accéder à la base multimédiaRusslands Präsident Wladimir Putin (r. in d. M.) und Präsident der Türkei Recep Tayyip Erdogan beim BRICS-Gipfel am 26. Juli 2018
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Après avoir achevé l'achat des systèmes de missiles sol-air russes S-400, le Président turc a estimé que son pays pourrait également acquérir à l'avenir des S-500, une modification plus avancée de ce système.

Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a admis la possibilité d'un achat de systèmes de missiles sol-air russes S-500, soulignant que la transaction sur les S-400 était terminée et qu'il n'était pas question de faire marche arrière.

«La question des S-400 est déjà fermée et nous n'y renoncerons en aucun cas. Nous en avons convenu avec la Russie. On pourra peut-être procéder à une production en commun. Il est possible qu'après les S-400, nous examinions les possibilités concernant les S-500», a indiqué M.Erdogan dans une interview accordée à la chaîne télévisée 24TV.

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«Tout a été négocié et approuvé depuis les conditions de crédit jusqu'à la production en commun, les signatures sont apposées, on ne peut pas faire marche arrière. Le contraire serait immoral […]. J'espère que nous allons obtenir le premier lot de S-400 en juillet», a ajouté le chef de l'État turc.

La veille, le département d'État américain a de nouveau déclaré que l'achat des S-400 par la Turquie pourrait la priver de technologies dernier cri et suspendre sa participation au programme de la mise au point de chasseurs américains de cinquième génération F-35.

Fin 2017, Ankara a signé avec Moscou un contrat estimé à 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros) pour la livraison de S-400, prévue en juillet 2019. Washington a prévenu Ankara que le contrat conclu avec Moscou pourrait remettre en cause l'achat d'avions de chasse furtifs F-35 à Lockheed Martin et entraîner l'instauration de sanctions américaines. Le Président Erdogan est resté insensible à ces menaces, déclarant que la Turquie ne reviendrait pas sur sa décision d'acheter des missiles sol-air S-400 à la Russie, en dépit des pressions des États-Unis.

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