L’US Navy aurait reçu des intercepteurs capables d’abattre un missile intercontinental

Tir d'un missile SM-3 Block IIA - Sputnik Afrique, 1920, 22.06.2021
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Les navires militaires américains seront bientôt équipés d’intercepteurs SM-3 Block IIA capables d’abattre des missiles balistiques intercontinentaux, relate Bloomberg.

La secrétaire adjointe à la Défense des États-Unis Kathleen Hicks a ordonné de remettre à l’armée 11 nouveaux missiles intercepteurs SM-3 Block IIA qui pourront être déployés sur des navires militaires dans les régions d’Europe et du Pacifique, rapporte l’agence de presse Bloomberg.

Selon ses informations, cette décision a été prise à l’issue d’essais qui ont confirmé les capacités du nouvel engin à intercepter les missiles balistiques intercontinentaux. Lors des opérations en question, menées à bord du destroyer USS John Finn, le système a abattu un missile impliqué dans la simulation d’une attaque nord-coréenne contre les îles Hawaii.

La décision de remettre les missiles à l’US Navy a été prise fin mai, mais aucune annonce publique n’a été faite, poursuit la source.

Le système russe Avangard en ligne de mire

Auparavant, la Missile Defense Agency (MDA) avait demandé 8,9 milliards de dollars (7,2 milliards d’euros) pour l’année fiscale 2022, notamment pour le développement d’intercepteurs de nouvelle génération.

Parmi les nouvelles menaces prises au sérieux par les États-Unis figurent les planeurs hypersoniques lancés par des missiles balistiques, tels que le système Avangard développé par la Russie, ainsi que les missiles de croisière supersoniques et hypersoniques.

Aegis Ashore

Développés depuis 2006, les systèmes SM-3 Block IIA doivent remplacer les missiles SM-3 Block IA et SM-3 Block IB actuellement en service. Les nouveaux systèmes équiperont les navires munis du système de combat Aegis, ainsi que les complexes antimissiles terrestres Aegis Ashore, notamment déployés sur les bases en Roumanie et en Pologne.

En 2017, lorsque la Corée du Nord a multiplié les essais balistiques à proximité du Japon, le gouvernement nippon s’était déclaré prêt à acheter des systèmes Aegis Ashore. Or, en juin 20200, Tokyo est revenu sur cette décision pour des raisons technologiques et financières.

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