Interrogé par la presse, il a dit qu'il envisageait d'aller le 25 février à Téhéran où il "espère débattre de tous les aspects de ce problème et persuader la partie iranienne de ne réaliser que des programmes nucléaires pacifiques".
Selon El Baradei, de nombreux pays se disent inquiets de la construction par l'Iran d'une centrale nucléaire à Bouchehr. Il a l'intention d'appeler Téhéran à adhérer au "protocole complémentaire qui procurera à l'AIEA un plus large accès à l'information sur ce chantier et rendra cette activité iranienne plus transparente".
D'autre part, El Baradei a dit que le ministre russe du Nucléaire, Alexandre Roumiantsev, l'avait informé, au cours de leur rencontre d'aujourd'hui, que le combustible nucléaire brûlé dans la centrale de Bouchehr serait renvoyé en Russie, ce qui est stipulé dans l'accord passé entre les deux pays.