La rencontre de travail entre Miller et Lamoureux a eu lieu vendredi à Bruxelles.
Au cours d'un entretien avec les journalistes russes et étrangers, Alexei Miller a qualifié le projet du gazoduc nord-européen de "prioritaire" dans le cadre du dialogue énergétique Russie-UE. A sa première étape, les gisements du district de Nadym-Ourtaz et de la presqu'île d'Iamal constitueront la base de ressources.
Le coût de tout le projet, y compris le secteur russe, la conduite passant par le fond de la Baltique, les secteurs allemand et néerlandais, la conduite passant par le fond de La Manche et le secteur britannique, sera d'environ 5,7 milliards d'euros.
Il a été question, à la rencontre, des appréciations du marché du gaz naturel en Europe occidentale dans le contexte de ce projet, ainsi que des actions ultérieures à entreprendre pour le mettre en oeuvre. D'abord, il était prévu que le gazoduc se terminerait en Allemagne, mais la prévision des besoins du marché européen a permis d'aller plus loin.
Selon Alexei Miller, les nouveaux mécanismes d'investissement dans l'économie russe, ainsi que des garanties des investissements, seront examinés le 31mai, dans le cadre du sommet Russie-UE à Saint-Pétersbourg.
Alexei Miller est optimiste au sujet de l'évolution des prix du gaz russe fourni à l'UE. "Probablement, le prix moyen des fournitures en Europe occidentale dépassera celui prévu au budget de la Fédération de Russie et sera de 103 dollars pour mille mètres cubes", a supposé Alexei Miller.