Commentant, lors de sa rencontre avec les hommes d'affaires français, le fait que la réforme du secteur bancaire en Russie est manifestement en retard sur toutes les autres sphères, le chef de l'Etat russe a souligné: "Si nous bloquons trop longtemps la venue des partenaires étrangers dans notre sphère bancaire, les Russes devront attendre encore 100 ans pour avoir accès à des services bancaires de qualité".
Quoi qu'il en soit, a reconnu Vladimir Poutine, la progression dans la sphère bancaire doit être prudente, car, pour le moment, ce domaine précis n'est pas du tout compétitif en Russie. C'est justement la raison pour laquelle, a indiqué le Président Poutine, les banquiers russes ont peur d'y admettre des partenaires étrangers.
Or, a continué le chef de l'Etat russe, la situation dans la sphère bancaire est tout à fait contraire à la situation dans l'aérospatial où la Russie est tout à fait compétitive. Aussi, compte-t-elle beaucoup sur la coopération en matière de hautes technologies, et plus précisément dans l'aérospatial, a noté le Président de la Fédération de Russie.
Comme l'a, une fois de plus, signalé Vladimir Poutine, Moscou parle depuis longtemps déjà de pouvoir utiliser le cosmodrome de Kourou pour lancer des fusées-porteuses russes. Néanmoins, la progression dans cette sphère précise n'est que très peu perceptible, a-t-il déploré.
