LE PREMIER MINISTRE RUSSE PARLE DU PRINCIPAL FACTEUR QUI RALENTIT L'INTEGRATION AU SEIN DE LA CEEA

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MOSCOU, 19 février. /RIA-Novosti/. L'un des obstacles les plus difficiles qui ralentissent les processus d'intégration au sein de la CEEA est la différence des niveaux de développement économique des pays membres de cette organisation, a estimé dans son intervention au Forum économique de la CEEA le premier ministre russe Mikhaïl Kassianov. Parmi les autres problèmes les plus embarrassants, il a cité le désaccord des transformations en cours dans les pays membres en ce qui concerne le rythme et la profondeur.

Le chef du gouvernement russe a présenté ses félicitations au président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaiev, à l'occasion des progrès économiques réalisés par son pays. En Russie, les transformations demandent plus de temps, a-t-il dit.

Parlant d'autres problèmes auxquels est confrontée la CEEA, Mikhaïl Kassianov a évoqué les divergences qui existent entre les législations des pays membres, d'où les difficultés auxquelles se heurte l'élaboration de projets multilatéraux. Il n'y a pas non plus de progrès notable dans la création de l'union douanière, a regretté le premier ministre russe. Au fait, a-t-il dit, trois pays seulement participent actuellement à ce processus : la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie.

La coordination des positions des pays de la CEEA aux négociations sur l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce est un autre problème d'actualité, a déclaré Mikhaïl Kassianov. En perspective la CEEA se fixe pour objectif d'assurer la liberté totale de la circulation de marchandises, de capitaux et de main-d'oeuvre, a-t-il rappelé. En s'attaquant aux problèmes de l'intégration, il importe grandement de mettre en place un dialogue constructif entre les milieux d'affaires et le pouvoir, a souligné le premier ministre. A l'heure actuelle, la CEEA se trouve à une étape de développement où la coopération doit se renforcer dans le secteur réel de l'économie. On a donc besoin de décider clairement où il est nécessaire de réaliser les projets communs. L'analyse des structures et des besoins des économies des pays de la CEEA a mis en évidence l'existence d'intérêts mutuels à coopérer dans des domaines comme l'énergie, le transport, l'agriculture, l'hydraulique, les télécommunications, a indiqué le chef du gouvernement russe.

Mikhaïl Kassianov a annoncé que les recommandations du Forum économique seraient analysées par les gouvernements des pays membres et débattues à la prochaine réunion des premiers ministres des Etats de la CEEA qui se tiendra dans une semaine.

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