Il faut en premier lieu, selon le ministre, éliminer les disproportions structurelles, en d'autres termes, égaliser les parts qui reviennent dans le PIB au secteur de matières premières et à celui des industries de transformation. Deuxièmement, il faut abaisser les impôts, débureaucratiser l'économie et réduire la participation directe de l'Etat à la vie économique.
Ensuite, le gouvernement doit surmonter l'hermétisme relatif de l'économie russe. Cela implique l'adhésion à l'OMC et à des associations commerciales et économiques régionales et l'unification de la législation nationale avec la pratique internationale.
Le ministre a indiqué aussi la nécessité d'opérer une réforme globale du secteur énergétique pour rendre l'économie moins énergivore.
Un autre axe des efforts à déployer par le gouvernement est le développement de l'infrastructure des marchés (financiers, des valeurs et des changes) et de la production (transport, télécommunications).
Et enfin, le ministre a évoqué la nécessité de changer le système du financement de la sphère sociale, d'abandonner la pratique actuelle qui consiste à financer les producteurs des services (sociaux, médicaux...) pour commencer à fournir des subsides directement aux consommateurs de ces services.
De l'avis du ministre russe, si l'on parvient à remplir toutes ces tâches, le pays pourra obtenir 7 à 8% de croissance économique par an dans la période 2007-2015.