Un sac contenant de la bile sèche a été confisqué sur une ressortissante chinoise, a-t-on indiqué vendredi au service de presse des Douanes d'Extrême-Orient. En deux mois, les douaniers de la Région fédérale d'Extrême-Orient ont coupé court à neuf tentatives d'expatrier en contrebande de la bile d'ours en Chine.
Tentés par un gain à leur vue facile, des dizaines de Chinois viennent aux régions frontalières russes où ils entrent en contact avec des braconniers.
La clémence des lois russes à l'égard des braconniers et du préjudice qu'ils causent à la nature pousse de nombreux habitants des régions éloignées du Primorié et à se livrer à cette occupation illicite, estiment les experts.
Malgré le fait que la bile d'ours fait l'objet des restrictions prévues par la une convention internationale, les contrebandiers chinois en sont quittes dans la plupart des cas pour un procès-verbal ou d'amendes insignifiantes.