Le principal critère doit être l'efficacité économique de la canalisation, a-t-il ajouté.
Le ministre a expliqué que trois itinéraires étaient à l'étude : Angarsk-Nakhodka, Angarsk-Daqing avec déviation sur la Chine, et Sakhaline - littoral est de la Russie.
Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Certains sont deux fois plus longs ou deux fois plus chers, d'autres présentent des difficultés de caractère physique.
Le projet le plus élaboré à ce jour est la canalisation allant en Chine. Il est déjà confirmé par une étude de faisabilité et la Russie a déjà des engagements internationaux de haut niveau concernant ce projet. Mais compte tenu de la position stratégique de la Russie en Asie-Pacifique, il vaudrait mieux de ne pas déboucher sur le marché chinois clos, estime Igor Ioussoufov.
Le projet Angarsk-Nakhodka offre des possibilités d'exportation beaucoup plus nombreuses. Dans ce cas c'est toujours la Chine qui sera l'importateur le plus important de pétrole russe. Parmi d'autres importateurs, il y aurait le Japon, la Corée du Sud, des entreprises nord-américaines situées sur le littoral du Pacifique, estime le ministre.
Selon les informations à la disposition d'Igor Ioussoufov, les ressources pétrolières prospectées de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient s'élèvent à 1 milliard de tonnes environ. Selon les prévisions scientifiques, elles pourraient être doublées en effectuant des travaux de recherches géologiques supplémentaires.