Les hauts cours du pétrole, c'est, selon lui, "mal et bon à la fois". C'est bon, car ils assurent de confortables rentrées budgétaires et de bons profits dans le secteur du pétrole, permettant une expansion de ce dernier, mais c'est mal car "cela fait naître un sentiment de quiétude". De plus, les prix très élevés du brut alourdissent le cours réel du rouble, "ce qui est très mauvais pour les autres, avant tout pour les branches de transformation", a expliqué Guerman Gref.
Les oscillations des cours pétroliers ne permettent pas de dresser un pronostic exact de croissance du PIB d'ici à 2007-2008, a indiqué le ministre, ajoutant toutefois que prochainement le ministère devait présenter deux versions (en fonction des cours du pétrole) d'accroissement du PIB russe d'ici à 2005.