De l'avis du vice-ministre, la guerre en Irak n'aura pas d'incidence grave sur l'économie russe, à condition, bien sûr, que le conflit ne perdure pas car cela pourrait avoir une influence sur la dynamique des prix des hydrocarbures et sur le taux de croissance de l'économie mondiale. Si les actions de guerre prennent fin rapidement, les prix du pétrole dans le second semestre chuteront jusqu'à 20 dollars le baril, a fait remarquer Arkadi Dvorkovitch. Si la guerre en Irak se prolonge, alors on peut prévoir que le prix du baril oscillera aux alentours de 22-23 dollars le baril.
Arkadi Dvorovitch estime que le maintien des prix pétroliers à un niveau élevé présenterait des avantages et aussi des inconvénients pour l'économie russe. En ce qui concerne les avantages, il cite l'augmentation des investissements dans les branches exportatrices russes, le gonflement de la réserve de change ainsi que des recettes budgétaires. Pour ce qui est des inconvénients, le vice-ministre pense que des prix élevés doperaient l'inflation.
Interrogé par les journalistes sur l'influence de la guerre en Irak sur l'économie mondiale, Arkadi Dvorovitch a indiqué que les conséquences seraient négatives.