Selon l'un des hommes d'affaires les plus riches du pays, "quel que soit le prix du pétrole, cela ne menace pas la Russie de catastrophe". Pour le pays, le pétrole n'est pas un axe stratégique, la branche pétrolière ne participant à la création du produit intérieur brut qu'à hauteur de 15% seulement, a-t-il déclaré lundi aux journalistes.
Mikhaïl Khodorkovski estime d'autre part qu'à l'opposé de nombreux autres pays, la Russie, en général, est moins dépendante des exportations.
"Dans un pays aussi vaste que la Russie nous devons créer 70 à 80% des marchandises et services par notre propre argent et pour nos concitoyens", a-t-il dit. C'est pour cette raison que le marché mondial n'est pas "tellement redoutable" pour la Russie, a encore estimé le chef de Yukos.