A ses dires, la Turkménie est disposée de fixer à l'intention de l'Ukraine, pour la période allant jusqu'en 2028, un prix ferme du gaz correspondant au niveau actuel. Cependant, a des fins de coopération de la Turkménie et de l'Ukraine après l'expiration du contrat existant (2006), lorsque les quantités de gaz transporté par les canalisations turkmènes et russes augmenteront considérablement, il sera nécessaire de construire par des efforts conjoints un nouveau gazoduc via le Kazakhstan en bordure de la mer Caspienne.
Selon, Niazov, l'Ukraine devra prendre part à la construction du nouveau gazoduc long de 1070 km et d'un débit de 30 à 40 milliards de mètres cubes par an, dont le projet est estimé à 1 milliard de dollars.
Le président a exprimé la certitude que la canalisation existante, qui passe par le territoire ouzbek, et le pipe-line futur suffiront pour satisfaire complètement les besoins en gaz de l'Ukraine et de la Russie.
Leonid Koutchma a dit pour sa part qu'il avait toujours été "favorable à la conclusion d'un accord tripartite sur le gaz".
"Nous avons un seul tuyau et nous devons réfléchir ensemble aux moyens qui nous permettront d'augmenter la production de gaz et le débit du réseau de transport", a dit le président ukrainien.
"Nous étudions ce problème dans le cadre du consortium gazier international", a-t-il ajouté.
Saparmourat Niazov a proposé à Leonid Koutchma de se rencontrer une nouvelle fois fin mai à Saint-Pétersbourg pour étudier les perspectives d'un accord tripartite.