Selon le chef de l'Etat russe, on pourrait le faire, tout d'abord, par l'intermédiaire des mécanismes financiers plus efficaces et plus précis.
Cela dit, le Président Poutine a tenu à faire remarquer que, de nos jours, les entreprises russo-kazakhstanaises devenaient de plus en plus nombreuses. "Et nous voudrions, évidemment, que cette croissance soit accompagnée de l'amélioration de leurs indices de production et de leur plus grand rendement financier", a-t-il indiqué.
"Un tel état d'esprit répond tout à fait à nos intérêts réciproques", a constaté Vladimir Poutine, tout en ajoutant que les entreprises russo-kazakhstanaises conjointes se concentraient, essentiellement, dans le complexe combustible-énergie, dans des branches qui faisaient largement appel aux innovations et hautes technologies, ainsi que dans la recherche spatiale où la Russie et le Kazakhstan avaient des positions très solides déjà depuis le départ. Il s'agit là, entre autres, de toute l'infrastructure de Baïkonour (cosmodrome situé dans le Sud du Kazakhstan et exploité par la Russie à titre de bail à long terme), ainsi que de longues traditions historiques de coopération dans des know-how, connexes de la domestication de l'Espace, a signalé le leader russe.
A part cela, Vladimir Poutine a cité, à titre de tâche d'actualité, la nécessité de renouer au plus vite les liens technologiques dans la construction des machines et l'industrie pétrochimique, y compris par la création de groupes industriels et financiers. "Cela permettra de rendre nos producteurs plus compétitifs sur les marchés mondiaux, tout en augmentant les possibilités d'exporter, tant de la Russie que du Kazakhstan", a estimé le chef de Etat russe. Il a aussi espéré que propositions et recommandations du forum aideraient à mieux concerter le travail des autorités centrales et régionales des deux pays dans la solution des problèmes évoqués et autres.