Ainsi que l'a fait remarquer un économiste de la société d'investissement "Troika-Dialogue", Anton Stroutchenevski, la croissance des réserves de change est le résultat d'un afflux massif de la monnaie de l'étranger, notamment de pétrodollars puisque, le pays continue à toucher les recettes pour le pétrole livré "aux cours anciens". Du même coup, on voit grandir aussi le rôle des emprunts contractés à l'étranger par le secteur privé et dont le volume a été évalué à 5 milliards de dollars pour le premier trimestre de l'année, a ajouté l'économiste.
A son avis, dans l'attente d'une baisse du pétrole et de l'afflux de pétrodollars, celui de capitaux étrangers dans le pays se maintiendra à un niveau élevé. L'analyste explique cela par le fait que les "sociétés russes pratiquent activement des emprunts pour moderniser la production tandis que les possibilités de se faire accorder des crédits intérieurs sont fortement limitées".
Compte tenu de ces faits, le représentant de "Troika-Dialogue" prédit une nouvelle croissance des réserves de change. Cependant, le principal facteur de croissance serait, à son avis, "l'importance des emprunts faits sur le marché extérieur".
