"Je pense que cette étude confirmera l'utilité du projet", a-t-il dit.
"Nous avons retenu plusieurs itinéraires possibles pour le pipeline. L'étude de faisabilité devra comparer les avantages et présenter une justification économique et technique de chacun. Ensuite, nous déciderons de la structure et de la gestion du pipeline", a expliqué le chef du gouvernement.
Dans cette optique, Mikhaïl Kassianov a réitéré la position du cabinet selon laquelle l'Etat doit contrôler toutes les infrastructures, y compris les réseaux d'électricité, les gazoducs et les oléoducs.
L'Etat pourra contrôler le réseau de pipelines sans se fonder uniquement sur ses droits patrimoniaux, a-t-il poursuivi. Il pourra aussi encourager les investisseurs étrangers à participer à la construction du pipeline après avoir choisi un mode de règlement approprié.
Quant aux oléoducs reliant la Sibérie orientale aux pays d'Asie-Pacifique, il a annoncé qu'on construirait d'abord celui à destination de Daqing (Chine), puis celui vers le port russe de Nakhodka, en mer du Japon, à condition de ressources suffisantes en hydrocarbures, a encore précisé Mikhaïl Kassianov.
La participation éventuelle du Japon aux projets n'est pas débattue, selon une source au cabinet.
"Les Japonais veulent octroyer des crédits garantis par le gouvernement, mais cela ne nous convient pas", a dit l'interlocuteur de RIA-Novosti. D'autre part, a-t-il poursuivi, la question des investissements japonais n'a jamais été soulevée, et cette initiative nécessitera une réflexion sérieuse.