Les pays qui auront ratifié le Protocole de Kyoto devront réduire de deux fois leur production industrielle pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, leur développement économique et social sera moins rapide que les autres pays, a fait remarquer le conseiller du président.
Andréï Illarionov a également exprimé son désaccord avec les chercheurs européens qui prétendent que les dépenses engagées pour réduire les émissions ne représenteront que 1 pour cent du produit intérieur brut mondial et que cette somme serait modeste. Si l'on admet qu'au siècle prochain le PIB se monte à quelque 200.000 milliards de dollars, alors les dépenses annuelles nécessaires à la réalisation du Protocole de Kyoto se chiffreraient alors à 2.000 milliards de dollars. Compte tenu qu'actuellement le gros du PIB mondial est constitué par cinq pays - Etats-Unis, Allemagne, Inde, Japon et Chine - cette somme est très importante, a relevé Andréï Illarionov.
Celui-ci a souligné que les débats scientifique engagés dans le cadre de la conférence n'avaient pas réussi à le convaincre que le facteur anthropogénique jouait un rôle décisif dans le réchauffement global du climat.