Les négociations dureront une semaine.
"Nous avons l'intention d'aborder à ces négociations l'ensemble des questions relatives à la vente de produits et de servies, l'agriculture, les problèmes ayant trait notamment au système des mesures tarifaires", a fait remarquer le vice-ministre du Développement économique et du Commerce.
"Nous participerons, de même que la délégation de l'UE, à une table ronde des hommes d'affaires Russie-UE qui se tiendra mardi sur les sujets ayant trait à l'OMC", a également fait savoir Maxime Medvedkov.
La lecture du rapport du groupe de travail sur l'adhésion de la Russie à l'OMC a eu lieu fin octobre à Genève. Dans son cadre, la délégation russe a eu 22 rounds de négociations sur les produits et 11 rounds sur l'accès aux services avec les pays partenaires de l'OMC. Nous avons concerté plusieurs positions concernant le système des tarifs d'importation, la politique financière, les régimes d'investissement et de concurrence.
Il a été possible de changer en mieux la position de certains pays membres de l'OMC sur le problème du maintien par la Russie des quotas de l'importance de viande, a fait remarquer Maxime Medvedkov. En ce qui concerne le secteur énergétique, les ententes ne sont pas intervenues. Les pays de l'UE insistent toujours sur le rajustement des tarifs intérieurs et de ceux d'exportation des matières énergétiques russes et sur la libéralisation urgente du secteur gazier.
L'intention de la Russie de se réserver le droit d'accorder à la compagnie Rostelecom le monopole sur les communications internationales et interurbaines pendant six ainsi, ainsi que la question relative à l'accès direct des banques étrangères au marché russe restent les problèmes les plus importants aux négociations sur l'adhésion de la Russie à l'OMC. "Pour l'instant, nous ne sommes pas parvenus à une entente", a reconnu Maxime Medvedkov. "Les négociations avaient plutôt le caractère d'explication de notre position et des raisons pour lesquelles la Russie ne peut pas accepter, au stade actuel, telles ou telles exigences de l'OMC", a-t-il ajouté.
Il y a un autre problème en suspens: le soutien apporté par l'Etat aux producteurs agricoles russes, dont la réduction est préconisée par certains membres de l'OMC.