Nikolaï Merkouchkine a appris au chef de l'Etat que la croissance de la production industrielle en Mordovie avait constitué 124%. Et de faire remarquer que pour cet indice précis, la république détient incontestablement le leadership dans le pays. "La croissance générale de la production de viande s'y monte à 114% et de lait - à 106%, alors que les volumes de construction de logements se sont accrus de 26%", a souligné Nikolaï Merkouchkine.
Répondant à la question de Vladimir Poutine de savoir s'il y a des arriérés de salaire et de retraite en Mordovie, Nikolaï Merkouchkine a dit: "Dans la sphère budgétaire, il n'y a plus d'arriérés de salaire, alors qu'il en reste encore dans l'industrie". Quoi qu'il en soit, le chef de la Mordovie a tenu à faire remarquer que si au début de 2003, les arriérés de salaire s'étaient montés à 242 millions de roubles, vers la fin de cette même année, il ne s'agissait plus que de 140 millions de roubles (environ 4,5 millions de dollars).
Vladimir Poutine a également demandé au chef de la Mordovie de lui parler des collectivités locales dans cette république autonome. "Nous y observons une très bonne dynamique quand les collectivités locales sont en train de devenir des organes de pouvoir effectif", a noté le Président. Pour sa part, Nikolaï Merkouchkine a noté que sa république s'en occupait à fond depuis ces six dernières années.
Le chef de la Mordovie a aussi évoqué le programme des crédits hypothécaires à accorder aux jeunes ménages. "358 jeunes familles ayant deux enfants ont reçu des logements dans le courant de 2003", a-t-il appris. Selon Nikolaï Merkouchkine, l'accomplissement du programme en question s'est d'ores et déjà répercuté sur le taux de natalité en Mordovie qui est en hausse depuis plus de deux ans.
Le Président Poutine s'est, en outre, enquis du développement des rapports interethniques dans la république. D'après Nikolaï Merkouchkine, en Mordovie dont la population est à 61% russe et à 32% mordve, "tous vivent en bonne intelligence". Dans ce contexte, le chef de l'Etat a exhorté à accorder une attention toute particulière à la sauvegarde des langues et des cultures des peuples peu nombreux, tout en soulignant qu'il était nécessaire de le faire tant au niveau régional que fédéral.
