L'opinion conjugue ses efforts en lutte contre la corruption

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MOSCOU, 14 juillet - RIA Novosti. L'association "Anti-corruption", le "Comité anti-corruption" et l'Union des forces de droite (SPS) ont signé, ce mercredi, un accord sur la conjugaison de leurs efforts dans la lutte contre la corruption.

"Les partis politiques doivent faire union avec des organisations non gouvernementales (ONG) pour réaliser de bonnes initiatives. Nous sommes prêts à aider le pouvoir dans sa lutte contre la corruption", a indiqué Gueorgui Satarov qui se trouve à la tête de l'association "Anti-corruption". Les leaders des organisations ayant signé l'accord en question ont déclaré leur intention d'établir un échange d'information, de rédiger conjointement des rapports, de préparer des notes analytiques et de procéder à l'analyse des projets de loi. Selon Gueorgui Satarov, ce mouvement n'est pas du tout politique et est ouvert pour tous.

Les porte-parole de ce nouveau groupement annoncent leur ferme volonté de coopérer le plus étroitement avec les organes du pouvoir, tant avec l'exécutif qu'avec les législateurs, ainsi qu'avec les journalistes et l'opinion.

"Tant que les citoyens ne seront pas catégoriquement opposés à la corruption, le pouvoir n'aura tout simplement pas, lui, la volonté politique nécessaire pour combattre la corruption", a estimé le leader de l'association "Anti-corruption".

Les représentants de l'association "Anti-corruption", du "Comité anti-corruption" et de l'Union des forces de droite se proposent de s'occuper le plus sérieusement des problèmes de l'agro-alimentaire et de préparer des rapports circonstanciés sur la gestion des biens publics et fédéraux, ainsi que sur la situation générale dans la sphère des télécommunications. Pour ce qui est des résultats de leur travail, ils seront obligatoirement rendu publics.

"Nombreux sont ces fonctionnaires de haut rang et les hommes d'affaires qui éprouvent une peur tout à fait pathologique face à l'opinion publique", a fait remarquer Gueorgui Satarov.

Les experts des organisations signataires dudit accord ont d'ores et déjà cité, parmi les sphères les plus corrompues dans le pays, l'instruction supérieure, la santé publique et la police routière.

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