"Ce programme figure au nombre des projets développés par le ministère du Développement économique et du Commerce et il bénéficiera d'un financement optimal, financement qui sera suffisant pour ne pas interrompre les technologies existantes", a souligné Fradkov.
Le programme "Océan" est un des mécanismes de règlement d'ensemble des problèmes liés à l'étude, à la mise en valeur et à l'utilisation efficace des ressources et des étendues maritimes dans l'intérêt du développement économique du pays, de sa sécurité et de la protection de ses frontières.
Le premier ministre a annoncé avoir confié au ministère de l'Industrie et de l'Energie et au ministère des Transports d'élaborer un programme de développement des constructions navales et du développement des infrastructures portuaires liés au vieillissement physique et moral des navires.
Mikhaïl Fradkov a fait cette déclaration au terme de la réunion du Collège maritime de la Fédération.
Selon lui, il y a plusieurs documents en vigueur sur les problèmes des activités maritimes en Russie mais, pour conférer une dynamique positive, il a été proposé aux ministères concernés d'élaborer d'ici au 1er décembre 2004 les programmes susmentionnés.
"Ce seront les mesures qui porteront les constructions navales à un niveau supérieur et il y a des possibilités pour cela", a dit Fradkov.
Le premier ministre approuve l'idée de créer un centre de la construction de navires à propulsion atomique, par fusion d'entreprises de la région du Nord-Ouest.
"Cette idée est prometteuse", a déclaré le premier ministre à l'issu du Collège maritime à Arkhangelsk.
"Ce thème est aussi d'actualité car nous accordons une grande attention à la construction de navires à propulsion atomique", a dit le premier ministre.
Selon lui, est d'actualité le thème de l'élaboration du registre des navires russes.
L'élaboration de ce registre rendra attrayant le pavillon russe pour les navires, a-t-il indiqué.
Le gouvernement, a annoncé Fradkov, étudiera la question du chargement des capacités du port d'Arkhangelsk.
Mais, a-t-il reconnu, la situation géographique du port nuit à sa compétitivité. "Ajoutez-y le problème des passages de brise-glace", a dit Fradkov.
"Les subventions directes de l'Etat ne seront peut-être pas la meilleure solution mais nos réfléchirons sur la manière dont le port pourrait être chargé", a conclu Mikhaïl Fradkov.
