"Aujourd'hui, le problème des combustibles est on ne peut plus urgent en Russie, car le combustible utilisé chez nous ne correspond pas aux normes internationales", a-t-il indiqué.
Selon Mikhaïl Nizov, les moteurs diesels Euro-0, Euro-1 et Euro-2 peuvent consommer les carburants ordinaires russes sans porter atteinte aux caractéristiques d'exploitation, mais les moteurs Euro-3 exigent un gazole à faible teneur en soufre, et les moteurs correspondant aux normes Euro-4 qui entrent en vigueur à partir du 1er janvier 2005 nécessitent un gazole désulfuré.
"Hélas, le niveau actuel des normes et impératifs en matière de qualité du gazole vendu en Russie ne permet pas d'utiliser un produit écologique moderne", a ajouté le vice-président de l'Association. Le manque de contrôle, a-t-il estimé, amène à une faible qualité du carburant qui contient des impuretés et de l'eau.
Selon l'expert, le prix du gazole à Moscou a grimpé de 50% en deux ans, alors qu'en Europe il n'a progressé que de 15% en quatre ans.
Le carburant constitue la part du lion des frais d'exploitation des transporteurs automobiles internationaux en Russie. "La hausse des dépenses des entreprises de transport fait gonfler la part des frais de transport dans le prix des biens et services, ce qui amène à une nouvelle poussée de l'inflation", a dit Mikhaïl Nizov.
Au cours de la conférence de presse, Mikhaïl Nizov a annoncé les résultats d'un sondage réalisé par l'Association, selon lesquels 36% des transporteurs sont préoccupés par le prix élevé du carburant, 40% le sont par la faible qualité du gazole, 20% remarquent un ravitaillement incomplet, 1% se plaignent d'un manque de carburant aux stations-service et 1% d'une quantité insuffisante de stations-service.
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