Alexandre Joukov: En 2005, la croissance des investissements dans l'économie russe ne sera pas moins de 9%

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MOSCOU, 29 septembre - RIA Novosti. En 2005, la croissance des investissements dans l'économie russe ne sera pas moins de 9% par rapport à l'année en cours, a déclaré le vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, Alexandre Joukov, en intervenant, ce mercredi, devant les députés à la Douma d'Etat (Chambre basse du Parlement russe) dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de budget pour 2005.

"Nous constatons à présent la croissance des investissements, tant intérieurs qu'extérieurs, y compris des investissements directs", a noté Alexandre Joukov.

Et d'ajouter que l'économie russe ne perd toujours rien de sa haute crédibilité auprès des investisseurs étrangers. Mieux, elle devient même de plus en plus crédible à leurs yeux, a souligné le vice-Premier ministre russe.

"Cela s'exprime, entre autres, dans l'élévation continue de la cote de crédit de la Russie", a précisé le chef adjoint du gouvernement fédéral.

Cela dit, Alexandre Joukov a cependant reconnu que, depuis ces temps derniers, l'expatriation des capitaux s'était quelque peu accentuée en Russie.

"Cette tendance est suffisamment alarmante, a-t-il admis. Quoi qu'il en soit, on ne pourrait en aucun cas de la qualifier d'exode des capitaux".

Selon Alexandre Joukov, cette situation s'explique sans doute par le fait que l'immense excédent de la balance des paiements a pour effet le grand afflux de devises, de sorte qu'une partie de ces devises ne trouvent tout simplement pas de placement en Russie, placement qui soit suffisamment rentable.

"Or, il s'agit bien là de l'argent dit "chaud" qui déferle sur le marché des valeurs, mais cet argent s'en retire tout aussi rapidement alors que nous avons plutôt intérêt à réaliser des investissements à long terme", a indiqué le vice-Premier ministre russe.

Alexandre Joukov a noté, en outre, que la croissance plus rapide des investissements par rapport aux rythmes de la croissance du produit intérieur brut (PIB)permettait de créer une certaine réserve en prévision de l'avenir, et plus précisément pour garantir des cadences élevées et stables de la croissance économique dans le pays, croissance qui ne dépende plus de la conjoncture économique extérieure.

D'après le vice-Premier ministre, la croissance économique serait aussi favorisée par une politique dynamique du gouvernement en vue d'une répartition plus efficace des ressources budgétaires et d'un allégement ultérieur du fardeau fiscal.

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