"En fin de compte, le prix du baril se stabilisera au niveau de 30 dollars", a-t-il indiqué.
D'autre part, "aucune économie ne saura supporter la charge d'un prix de 50 à 60 dollars".
Le vice-ministre a rappelé que, dans les années 1970, la hausse de la facture pétrolière avait conduit à un changement de la structure de la production industrielle, processus qui avait alors pris près de sept ans. Suite à cette restructuration, les cours du pétrole avaient de nouveau chuté. "Ce processus commencera bientôt, il prendra cinq ans", estime le vice-ministre russe de l'Industrie et de l'Energie.
Pour la Russie, a-t-il dit, le prix le plus avantageux est de 23-25 dollars le baril, "prix qui rend rentables les secteurs de transformation". Avec un prix de 50 à 60 dollars le baril, le capital va à la branche pétrolière et les autres branches en pâtissent, a encore expliqué Ivan Materov.