Selon lui, la Tchétchénie occupe une des premières places en Russie pour le taux de natalité. Il a également relevé qu'un programme de rétablissement de la sphère économique et sociale de la république avait été pour la première fois élaboré pour une période de cinq ans.
En même temps, quelque 70 pour cent de la population active de la Tchétchénie, soit environ 400 000 personnes, sont privées d'emploi, a relevé le président.
Ainsi que l'a souligné Alou Alkhanov, le niveau du chômage est particulièrement élevé chez les jeunes.
Aux dires de M. Alkhanov, il faut faire beaucoup en 2005, et notamment dans le domaine de l'emploi, pour que le peuple tchétchène perçoive les changements positifs.
Pour y parvenir, il faut développer l'économie et le secteur social, estime le président. Parmi les domaines prometteurs pour la création d'emplois, il a cité le secteur agro-alimentaire.
Alou Alkhanov est de l'avis que le programme de soutien aux petites entreprises en Tchétchénie a pratiquement essuyé un échec. Selon lui, une des tâches essentielles est de faire participer les gens à des projets d'affaires concrets.
Le chef de la République de Tchétchénie trouve des éléments positifs dans l'initiative du chef de l'Etat russe de faire nommer les gouverneurs. Il en a également parlé dans une émission en direct de la station de radio Echo de Moscou.
"Notre peuple fait confiance au président russe et si ce dirigeant définit un candidat ou un autre, nombre de personnes n'auront aucun doute que ce candidat en est digne", a indiqué Alou Alkhanov.
Pour lui, le soutien du président joue un rôle très important. "Si tu souhaites sincèrement servir les gens, peu importe si tu es élu ou nommé", a-t-il dit.
