Comme l'a déclaré le ministre dans une interview publiée, ce jeudi, au journal irakien "Al-Sabah", jusqu'ici, le ministère du Pétrole de l'Irak n'a conclu aucun nouveau contrat avec les sociétés étrangères avec lesquelles l'ancien régime irakien avait passé autrefois des accords de coopération.
Ainsi, les publications parues dans certains médias sur la prétendue approbation par l'actuel gouvernement irakien du projet de LUKOIL pour la mise en valeur du gisement de pétrole "West Qurna-2" en commun avec la compagnie américaine "ConocoPhillips" ne relèvent que d'une "pure invention", a déclaré le ministre du Pétrole de l'Irak.
Et d'ajouter que tous les accords, signés sous le régime de Saddam Hussein, sont à l'heure actuelle étudiés le plus attentivement pour établir à quel point ils correspondent aux intérêts effectifs de l'Irak.
Le contrat pour la mise en valeur et l'exploitation du deuxième gîte du gisement de pétrole "West Qurna-2" en Irak avait été signé, le 21 mars 1997, entre le ministère du Pétrole de l'Irak, d'une part, et LUKOIL, v/o "Zarubezhneft" et "Mashinoimport", structures russes, de l'autre.
Le délai dudit contrat aux termes de l'accord du partage du produit est de 23 ans et peut être prolongé d'encore cinq années. La part de LUKOIL dans ce projet atteint 68,5% , alors que v/o "Zarubezhneft" et "Mashinoimport" y ont, chacun, 3,25%. Côté irakien, l'organisation SOMO y participe à 25%.
Les réserves prouvées du gisement en question sont évaluées à six milliards de barils de pétrole. La production accumulée dans le cadre de ce contrat précis peut bien aller jusqu'à 4,8 milliards de barils de pétrole et 56,4 milliards de mètres cubes de gaz de pétrole. Les investissements prévus dans la mise en valeur de ce gisement se montent à quatre milliards de dollars.