L'italien ENI ne cherche pas à acquérir une participation minoritaire dans Yukos

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ROME, 10 novembre - de notre correspondant Sergueï Startsev. Le groupe pétro-gazier italien ENI n'a pas l'intention de faire partie des actionnaires minoritaires de Yukos, a annoncé mercredi à Milan le PDG du groupe Vittorio Mincato.

"J'exclus l'acquisition de toute participation minoritaire si celle-ci n'offre pas à ENI un rôle industriel", a-t-il dit lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats du groupe sur les neuf premiers mois de 2004.

Toutefois, le PDG du groupe italien n'exclut pas que des investissements puissent être placés dans le secteur pétro-gazier russe. "Mais les participations de nature exclusivement financière n'est pas de notre genre", s'est-il ravisé.

Une source informée au siège d'ENI a indiqué à RIA Novosti que la compagnie ne négociait pas l'acquisition de titres de Yukos, alors que son intérêt traditionnel pour un partenariat avec la Russie demeurait profond.

Dans une interview accordée mercredi à RIA Novosti, le président du conseil d'administration de Yukos, Viktor Guerachtchenko, a déclaré, en séjour à Hongkong, que le groupe ENI pourrait faire partie des actionnaires du pétrolier russe si Mikhaïl Khodorkovski abandonnait son bloc. Quoi qu'il en soit, ENI ne pourrait jamais obtenir le bloc de contrôle, mais il se hisserait parmi les grands actionnaires, a-t-il dit.

Ces dernières semaines, dans les milieux proches des compagnies énergétiques italiennes, des bruits circulent sur l'intérêt d'ENI d'acheter une part dans une autre compagnie russe, Gazprom. Toujours est-il que les représentants du groupe continuent de s'abstenir de tout commentaire.

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