"La priorité doit être accordée au principe du guichet unique. Il faut continuer à réduire la pression administrative. Il faut diminuer le nombre des formulaires à remplir et celui des organes auxquels les comptes doivent être communiqués", a ajouté le vice-ministre.
A l'heure actuelle, les entreprises présentent leurs comptes au fisc, au Service fédéral des marchés financiers et à beaucoup d'autres organes régulateurs, a rappelé Andréi Charonov qui s'est prononcé aussi pour des normes plus sévères de transparence de l'information sur la gestion des sociétés de droit public, des institutions financières et des entreprises du secteur d'Etat. "En perspective ces sociétés devront établir leurs comptes d'après les normes internationales", a dit le vice-ministre. A moyen terme, toutes les sociétés devront adopter la comptabilité internationale, a-t-il ajouté.
La quasi-totalité des entreprises publiques tiennent déjà leur comptabilité selon les normes internationales, a rappelé le vice-ministre qui a constaté aussi une amélioration de la qualité des comptes. Les comptes annuels comprennent non seulement des statistiques mais aussi une information analytique et des prévisions de développement. "C'est très important pour les investisseurs", a indiqué Andréi Charonov.
La réforme administrative doit toucher aussi la comptabilité et la gestion des sociétés. "L'économie est surréglementée, il faut la déréglementer", a dit le vice-ministre qui s'est prononcé pour la transmission de certaines fonctions dans le domaine de la comptabilité àdes organisations non gouvernementales et autorégulatrices.
La réforme administrative doit toucher tous les éléments de la comptabilité : activités, finances, gestion. Il faut voir le problème comme le voient les entreprises et non pas seulement comme le considèrent les fonctionnaires", a dit Andréi Charonov.
"La gestion des sociétés est une tâche commune de l'Etat et du secteur privé. Les normes de gestion doivent être définies par la communauté professionnelle", a ajouté le vice-ministre.