La Russie va intensifier la lutte contre le braconnage dans ses régions extrême-orientales

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VLADIVOSTOK, 17 novembre. De notre correspondant Anatoli Ilioukhov. Un Centre de coordination pour la protection des ressources biologiques va être créé au Primorié (territoire extrême-oriental russe baigné par la mer du Japon).

Selon Vassili Zakhariev, du Département frontalier du Service fédéral de sécurité (FSB) pour le Primorié, le complexe halieutique du territoire se distingue en ceci qu'une forte activité de braconnage s'observe en mer du Japon dont les ressources biologiques sont capturées vivantes pour être acheminées dans des ports de l'Asie du Nord-Est.

Selon les gardes-côtes russes, le gros de la pêche illicite a lieu dans la baie de Pierre le Grand (relevant de l'administration de Vladivostok) et dans les eaux limitrophes de la zone économique exclusive de la Russie. Les braconniers y pêchent des crabes, des tripangs, des oursins, des calmars, des harengs et des crevettes.

Selon les services concernés, le braconnage ne cesse de se développer. Son chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 50 millions de dollars. Tous les ans quelque 10.000 tonnes de produits de la mer sont vendues illégalement au Japon et en République de Corée. Le meilleur moyen de combattre le braconnage se serait de priver de leurs licences les entreprises violant grossièrement la législation environnementale.

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